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Critique de BellaLectura


Romancier, essayiste, poète et bruxellois, Jacques Crickillon nous a quittés le 11 février 2021. Les élèves de l'athénée Fernand Blum (Schaerbeek) ont gardé de lui le souvenir d'un professeur de français érudit et chaleureux, passionné pour la sociologie, l'histoire de l'art et la littérature en général. Touche-à-tout, il a excellé dans différents domaines, son oeuvre a été étudiée par de grands critiques tels que Jacques de Decker, Alain Bosquet et Christophe van Rossom. Féru de nouveautés, il s'est essayé au théâtre, à des dramatiques radiophoniques, aux essais, au roman et à la poésie. Pour beaucoup, il est resté un auteur engagé, révolté par un monde en train de perdre ses valeurs, avec des avis parfois carrés, mais qu'il était toujours capable de disséquer. On le reconnaissait aisément dans le cadre des foires littéraires à son chapeau de cow-boy, qu'il ôtait juste pour dormir, et à son visage buriné par les ans. Certains le surnommait : « L'Indien de la Gare du Nord », non seulement à cause de son apparence un peu sauvage, mais en se basant sur le titre de son ouvrage sorti en 1985. Parmi les prestigieuses récompenses qui ont honoré ses écrits, il a pu compter sur le prix Rossel en 1980 pour son recueil « Supra-Coronada ». Depuis 1993, il avait succédé à Marcel Lobet à l'Académie royale de langue et de littérature française de Belgique.
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