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Critique de Lencreuse


Camille voulait un engagement, Laurent était plus réticent alors le compromis a été ce PACS, imaginé en petit comité pour sceller leur amour de façon un peu plus officielle. Mais c'était sans compter la famille de Camille qui, comme pour oublier l'engagement au rabais que représente pour eux le PACS, a organisé les choses en grand. Pas de mariage ? Certes mais tout en aura les apparences et ce sont près de 200 personnes qui ont été conviées à fêter l'événement.
Rien de bien original dans ce début d'intrigue qui n'ait été déjà lu, vu ici et là : la différence de classe entre les deux familles, les parents déçus par la décision de leur fille, le gendre pas vraiment en odeur de sainteté dans la belle-famille et son lot d'invités dont chacune a sa petite histoire. Si originalité il y a, il faut la chercher du côté de la narration peu banale. En effet, Antoine Cristau imagine un récit en brefs (très brefs) chapitres : chaque fois, un incipit. Si l'idée sur le papier intrigue, le·la lecteur·rice finit à vrai dire par l'oublier. La fin de phrase sur une page devenant souvent le début de l'autre relève, à trop en user, de la répétition et finit par ne plus du tout surprendre, voire ennuyer. Un effet de style accentué par un choix typographique peut-être peu judicieux : à chaque page sa typographie, et une police souvent petite, très petite, trop petite. Pas facile donc pour des yeux vieillissants comme les miens qui, à chaque page, doivent refaire la mise au point.
Au final, un rendez-vous manqué entre le premier roman d'Antoine Cristau et la lectrice que je suis : un roman « feel-good » que je ne suis pas friande et un exercice de style qui n'aura pas réussi me séduire.
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