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Critique de lechristophe


"La loi du sang" est le treizième roman de la série policière de Deborah Crombie narrant les enquêtes du duo Kincaid-James. Un duo qui est aussi un couple à la ville, et donc une bonne partie des romans est occupée par les différentes et nombreuses péripéties de cette famille recomposée.
Pour la première fois, Deborah Crombie atteint les 500 pages et le rythme est très très lent (plus que d'habitude, c'est dire !), d'autant plus que l'enquête est inintéressante et fait du surplace jusqu'aux cinquante dernières pages quand, enfin, l'action se met en branle.
Un couple, ami d'amis de Gemma James, a disparu laissant seule leur fillette de trois ans. L'inspectrice effectue donc une enquête officieuse, émue par l'enfant. Bien vite, le père, pakistanais, est découvert, assassiné.
Tout se déroule dans l'East End, quartier pauvre de Londres peuplé par les différentes vagues successives de migrants, les Bangladais étant les derniers à s'y installer. L'occasion pour Deborah Crombie d'aborder différents thèmes liés à cette immigration musulmane dans une capitale européenne (émancipation de la femme, racisme, violences xénophobes... ), mais assez mollement à mon avis.

Mon problème est que le scénario se traine en longueur, l'enquête tourne en rond pendant des centaines de pages jusqu'au dénouement dans les cinquante dernières pages. Mais que ce fut long !
Pour les inconditionnels de la série, ce roman apporte de nombreux renseignements sur des personnages secondaires (Hazel et Tim Cavendish, Melody Talbot...) et d'importants événements touchent la famille Kincaid-James. On peut même deviner ce qui va lui arriver dans le prochain tome. En dehors de cela, "La loi du sang" ne va pas me laisser un souvenir impérissable.
À noter que dans la quatrième de couverture de mon exemplaire, Gemma James a été rebaptisée Gemma Jones !
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