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Critique de Butterflies


Ce roman parle d'une femme incroyable, un personnage légendaire et pourtant méconnu. Avant la lecture de ce livre, je l'ignorais totalement. Je pensais à une fiction inspirée de l'Histoire pour découvrir qu'il s'agit bien d'une femme, qui a existé et bravé sa condition féminine, limitée et sans horizon, pour s'élever jusqu'au statut – impensable pour une personne même de sa condition (origines modestes, étrangère à Rome, issue d'une union de sang mêlés)– de pape. Jeanne a accompli cet exploit. Devenir papesse.

PHOTO PEINTURE PAPESSE cf. BLOG: https://wordpress.com/post/blogapostrophe.wordpress.com/4678

« Figée dans sa robe nuptiale, osant à peine marcher ou s'asseoir, Gisla n'était pas sans rappeler à Jeanne quelque oiseau exotique tué à la chasse, farci, troussé et prêt à subir la découpe. »
P.179

« Elle ne saisissait pas pourquoi les jouvencelles de son âge étaient tellement avides de se marier, dans la mesure où ce sacrement condamnait toute femme à un état de servitude. »
P.179-180

« L'indomptée » imagine la vie de cette femme exceptionnelle, qui a su faire sa place parmi les hommes en se faisant passer pour l'un d'eux courant le risque d'y laisser sa vie. Jeanne naît à Dorstad en 814 d'un père d'origine saxonne peu enclin à la douceur dont elle connaîtra les foudres et la rigueur si souvent qu'elle aurait dû renoncer à ses rêves d'éducation et d'élévation réservés aux garçons. Sa mère est une païenne soumise à la terreur de cet homme violent, qui a aidé à décimer son peuple et l'a rapportée d'une de ses croisades religieuses. Prêtre, il faisait partie des missionnaires venu leur apporter la parole de Dieu. Elle n'a jamais oublié ses dieux mais les prie en secret. Matthieu, l'ainé, est voué à l'étude et Jeanne l'envie, apprend en secret l'alphabet, à écrire et à lire. le second, Jean, ne s'intéresse guère à l'étude. Les préjugés et interdits qui pèsent sur les femmes sont légion et Jeanne a beau être très éveillée, tentant parfois de le démontrer à son père, elle n'y gagne que sa rage et des coups. Pourtant, elle ne renonce jamais.

« L'homme était le maître absolu de son épouse, de ses biens, de ses enfants, de sa vie même. »
P.180

[...] « On aurait dit […]que l'enveloppe charnelle de Serge abritait deux êtres distincts: l'un dissolu, vulgaire et veule, l'autre [...]

le commencement d'une aventure palpitante pour notre héroïne [...]

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