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Critique de Little_stranger


Merci à la personne qui tient le blog "le culte d'Apophis" pour m'avoir donné envie de lire ce roman , ainsi qu'à ma fille (pour alterner avec "Guerre et Paix" et "Notre Dame de Paris").
Mais au fait, c'est quoi la récursion ? C'est ce qui se dit d'un programme informatique organisé de manière telle qu'il puisse se rappeler lui-même, c'est-à-dire demander sa propre exécution au cours de son déroulement. La récursivité, c'est la propriété que possède une règle ou un élément constituant de pouvoir se répéter de manière théoriquement indéfinie. C'est aussi une théorie destinée à fournir un cadre rigoureux à l'étude des notions intuitives de calculabilité et de décidabilité effectives. Même expliquée, je ne comprends pas toute la définition de la récursion.
Dans ce roman, au départ, c'est une belle idée qui guide la scientifique, Helena Smith dans ses recherches : trouver un remède à la maladie d'Alzheimer dont sa mère est la victime. Helena va croiser sur sa route, le richissime, Marcus Slade (slade veut dire ardoise en VO, une ardoise présentée à Helena ?), qui va lui donner les moyens financiers de finaliser son travail sur une île isolée où un groupe de chercheurs travaillent en ce sens. Mais les bonnes intentions et les belles idées sont parfois déviées de leur trajectoire et c'est ce qui va arriver aux travaux d'Helena.
Le roman se déroule sur différentes lignes temporelles dont on comprendra l'importance au fils de la lecture. Helena y rencontrera aussi un flic, Barry Sutton, qui enquête sur une vague de suicides liés à de faux souvenirs (et si ils étaient vrais ?). Avec Helena, ils vont tenter de renverser la vapeur et de refermer la boîte de Pandore ouverte.
J'ai souvent pensé à Oppenheimer, qui n'a eu semble-t-il pris pleinement conscience de "l'horreur" de ses recherches qu'avec l'explosion de la première bombe nucléaire du projet Manhatan à côté de Los Alamos, dans la vallée du Rio Grande (Nouveau Mexique) : "Je deviens la Mort, le Destructeur des Mondes" - extrait du Bhagavad-Gita (une des parties du poème épique Mahabharata).
Et comme le roman s'ouvre sur un suicide de femme, j'ai aussitôt revu cette photo d' Evelyn Mac Hall, suicidée du haut de l'Empire State Building et dont la beauté a été figée par une terrible photo. Des images et des impulsions électriques dans notre cerveau où s'emmagasinent les souvenirs tandis que se déposent parfois des éléments qui empêchent ses échanges sur nos neurones. Ce roman m'a donné envie d'attaquer de lire "Dark Matter", le précédent livre de Blake Crouch. A suivre ...
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