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Critique de tifrey


Pololo. Comme me disait une amie, j'ai l'impression que Crouch écrit sans lire – tout est d'une simplicité enfantine, aussi illogique que si le môme essayait de vous raconter une histoire, et parfois inutilement trop compliqué. Les personnages sont toustes perdus, incapables, illogiques, telles des poules face à des couteaux – et les femmes sont des poulettes dont l'avantage principal est d'avoir une vulve, ou d'être une sociopathe exagérée. Je ne dis pas que les personnages ne doivent pas être perdus, mais ils le sont même dans leurs capacités – combien de subalternes sont en fait des personnes en souffrance ou faibles dont on a profité de leur détresse pour en faire des petits soldats ; quand un budget de 50 milliards de dollar est sur le tapis, on peut espérer qu'on se trouvera avec la crème du gratin dauphinois, pas des alcooliques et des délinquants juvéniles.

Quant à Ethan, il est écrit comme le serait une héroïne de YA – sauf que Wayward Pines n'est pas un roman dystopique pour un public adolescent, mais pour un public adulte capable de comprendre que la façon dont se comporte le protagoniste est synonyme de radiation, mort, licenciement, peu importe quel milieu vous fréquentez. Quant au système de gestion de Wayward Pines, il ne manque que la musique de Benny Hill ou du cirque en fond – alors qu'on lit le roman avec l'impression qu'il faut une musique épique pour que tout tienne debout. Pour moi la suspension d'incrédulité a disparu dès les premières pages, et on enchaine les situations et scènes qui peuvent être éventuellement crédibles pour un public télévisé non regardant (je ne dis pas qu'il y a moins de logique à la télé, mais on peut sauter plus facilement les explications) ou pour des gens qui ont une appétence pour le voyeurisme (les scènes de violence sont pour la plupart inutiles si les personnages pensaient à : un garrot, un bâillon, à leur situation, à être crédible).

Là où le premier tome était un page-turner assez prenant, si on enlevait le kink d'Ethan sur la course la kekette à l'air, le deuxième a surtout l'air d'être un enchainement de situations où même le traducteur a lâché prise puisqu'il confond certains horaires.
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