Wayward Pines, tome 2 : Rébellion

Deuxième épisode de la trilogie "Wayward Pines", et c'est toujours aussi génial.
Impossible d'en raconter quoi que ce soit, sous peine de gâcher la découverte pour ceux qui n'ont pas (encore !) lu le premier tome, mais on retrouve avec un plaisir angoissé la jolie petite ville de Wayward Pines, Idaho, si figée dans sa perfection inquiétante.

Ca se lit avec frénésie, ça se dévore, tant l'intrigue est palpitante. On est bien dans un roman addictif, avec toutefois moins d'action et plus de réflexion que dans le volume précédent -ce qui est tout aussi appréciable. Et même si Blake Crouch complique un peu son récit avec des chassés-croisés amoureux, l'air de rien, il nous pousse à nous interroger sur le sens de la vie et le rapport à l'altérité. Pour un livre à vocation divertissante, c'est plutôt audacieux.

Ce deuxième opus ne m'a donc pas déçue par rapport au premier, et j'ai hâte de connaître la suite de cette histoire pleine de mystère, d'aventure, et de danger. Quel suspense !
To be continued, vite !

Lorsque j'ai eu un coup de coeur pour le 1er tome d'une série, j'aborde toujours la suite avec un mélange d'enthousiasme et de crainte. Enthousiasme à l'idée de me replonger dans un univers qui m'a séduite. Crainte que le 2ème volet ne soit pas aussi bon que le 1er. A l'issue de ma lecture de ce « Rébellion », 2ème tome de la série « Wayward Pines », c'est indiscutablement l'enthousiasme qui l'emporte. Ce 2ème volet est tout aussi réussi que le précédent et c'est encore un coup de coeur.

Le dénouement du 1er tome apportait beaucoup de réponses, le risque était donc grand que ce 2ème volet ne soit décevant et ennuyeux. Il n'en est rien. Je me demandais comment Crouch allait s'en sortir pour proposer des développements intéressants alors que la plupart des questions avaient trouvé des réponses. Il s'en sort magistralement. le « qu'est-ce qui se passe ? » ayant trouvé une réponse, l'auteur a l'intelligence d'adopter un autre angle. le 1er tome était vraiment centré sur l'univers et les questions s'y rapportant. Ce 2ème volet est centré sur les personnages. Les péripéties et les nouveaux enjeux tournent autour d'eux. Cet angle narratif est vraiment pertinent car il permet à l'intrigue de se renouveler, de donner lieu à des péripéties à hauteur d'Homme et de donner une dimension émotionnelle au récit. En effet, à la lecture de « Révélation », toute mon attention était centrée sur le « pourquoi ? ». A la lecture de ce « Rébellion », mon intérêt s'est reporté sur la communauté de Wayward Pines et je me suis beaucoup attachée à certains personnages. S'il se recentre sur les habitants de Wayward Pines et des enjeux plus personnels, l'auteur n'en oublie pas pour autant l'enjeu plus global du récit, tout particulièrement dans un dénouement formidable qui ne donne qu'une envie, se jeter sur le 3ème et dernier tome.

Si le dernier tome est à la hauteur des deux précédents, on tiendra là une des séries les plus addictives qu'il m'ait été donnée de lire. J'espère que Crouch ne me décevra pas sur ce coup. J'ai quelques petites choses à lire avant de m'y attaquer, ça me permettra de faire durer un peu le plaisir.

Le Paradis, c'est notre foyer.

Ethan Burke connaît désormais la terrible vérité sur Wayward Pines. Mais comment avertir les habitants ?

Ce deuxième tome est également agréable à lire. L'action reprend deux semaines après les événements du premier tome. Ethan Burke est désormais un habitant intégré de Wayward Pines. Mais la chape de plomb qui repose sur les habitants est difficile à supporter.

Le meurtre d'une jeune femme pourrait faire voler en éclat les apparences. La communauté cacherait-elle un meurtrier en son sein ? Ethan se retrouve avec deux problèmes à la fois: trouver le meurtrier et essayer d'annoncer la vérité aux autres habitants.

L'auteur résout de nouveaux mystères sur Wayward Pines. Si la raison d'être de Wayward Pines avait été dévoilée dès le premier tome, il restait quelques zones d'ombres à éclaircir. Mais de nouvelles questions se posent à la fermeture de ce second tome.

Bref, le troisième tome promet un final en beauté.

Deuxième tome de la trilogie dystopique de Crouch, on est rapidement aspiré par l'histoire. L'auteur mène tambour battant son scénario et l'intrigue ne fait que s'intensifier au fil des chapitres pour un dénouement à peine croyable. Si dans le premier tome on n'était pas forcément enthousiaste, surtout lors des premiers chapitres et si certains passages pouvaient laisser perplexe, ici ce n'est plus du tout le cas. le récit prend une tout autre dimension, beaucoup plus passionnante et les pages volent sous nos doigts. La cinétique du roman s'anime. Crouch a la bonne idée d'évader le lecteur du personnage central d'Ethan Burke pour insérer des flashbacks d'un passé depuis longtemps révolu, mais aussi des personnages satellites qui laissent espérer une issue salutaire à l'ensemble de cette micro société. Point n'est besoin d'en dire plus sans prendre le risque de spoiler cette deuxième partie.
Ethan Burke a été nommé schérif de Wayward Pines. Il est chargé d'enquêter discrètement sur un groupe d'insurgés qui prépareraient un soulèvement...
Ce n'est pas sans rappeler la série télévisée « le prisonnier ». Un village clos où les gens font semblant de vivre heureux sous l'oeil discret d'une organisation qui les espionne afin que l'équilibre précaire de cette communauté reste sous contrôle. Au-delà des limites matérialisées par des barrières électrifiée, il y a le chaos où rôdent les « aberrations ».
L'idée de départ de Crouch est récurrente dans la littérature de science-fiction. On la retrouve dans le célèbre roman « 1984 » de Georges Orwell, « Big Brother is watching You ! » et bien d'autres. Mais l'auteur sait sortir son récit de ce carcan pour en faire une oeuvre passionnante et originale.
Traduction de Patrick Imbert.
Editions Gallmeister, Totem, 399 pages.

Ayant été moyennement emballée par le premier tome, je me suis lancée dans cette suite avec quelques réserves. Pour une fois, je me félicite d'avoir insisté, car ce fut une belle surprise, j'ai passé un excellent moment de lecture ! Je l'ai dévoré en quelques heures tant c'était addictif.

Le risque avec cette suite était de tourner en rond ou qu'elle perde son aura mystérieuse après les révélations faites à la fin du premier tome. Pourtant, l'auteur a su innover et donne un véritable regain à son intrigue en posant de nouveaux enjeux, tout aussi intéressants que les initiaux. le rythme est soutenu et addictif grâce au parfait mélange de dystopie/SF et polar, puisqu'Ethan doit enquêter sur le meurtre barbare d'une jeune fille et empêcher une éventuelle rébellion dans la communauté. Autant le dire d'emblée, j'ai été happée par l'ambiance oppressante et surtout par cette enquête qui donne davantage d'envergure à l'univers, de consistance à Ethan que je trouvais trop creux dans le premier tome, mais aussi au terrible duo Pilcher et Pam dont le développement était sommaire. J'étais ravie d'avoir des antagonistes qui se démarquent, et de voir d'autres personnages mis en lumière comme ce fut le cas pour Theresa ou Kate. Même si dans l'ensemble ça restait assez cliché – j'entends par là qu'on est en présence de personnages caractéristiques du genre – et encore trop en surface dans la construction des protagonistes, il n'en reste pas moins que le fait que ça ne soit plus exclusivement centré sur Ethan donnait plus de relief à l'histoire. On voyait l'envers du décor, mais aussi de nouvelles intrigues, à la fois diverses et variées se peaufiner dans un climat étouffant au possible, entre alliances et trahisons, le suspense était à son comble. À côté, il y avait également de nombreuses réflexions quant à l'humanité, que ça soit dans son rapport avec la nature et aux autres. Ces questionnements apportaient un véritable dynamisme sans pour autant être barbants. En tout cas, ce tome finit par nous faire douter de tout jusqu'au dénouement final. Et quel dénouement ! En un mot c'était haletant et les révélations ont encore une fois été explosives. Je n'ai pas du tout été déçue par la direction qui a été prise.

Le seul défaut qui persiste, c'est le style d'écriture de l'auteur, c'est toujours aussi brut de coffre avec cette oralité parfois dérangeante à la lecture. Cela dit, c'est sa manière de narrer, et au fond, n'est-ce pas ce qui fait la richesse de la littérature ? Je dois simplement me faire à l'idée que sa plume ne matche pas avec moi, et pourtant, ça ne m'empêche pas de savourer l'histoire qu'il me raconte. Par contre, j'ai été soulagée de ne pas retrouver les remarques sexistes et descriptions à n'en plus finir sur le physique des femmes qui avaient tant pollué ma lecture du premier tome. C'est un bon point que je trouvais important de souligner.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas été prise dans une telle frénésie de lecture, et ça fait du bien d'éprouver un tel ressenti. À ce propos, je vous suggère vivement d'avoir la suite sous la main au risque de brûler de frustration tant le suspense est indicible. Pour ma part, je n'ai pas pu résister à l'appel du troisième tome que j'ai aussitôt dévoré. Comme quoi, ça valait la peine de laisser une chance à cette saga.

Le tome 2 est directement la suite du tome 1.
Je l'ai trouvé aussi distrayant et imaginatif, une saga pop corn qui fait son travail.

Ethan Burke connaît désormais le secret de Wayward Pines. Il a retrouvé mémoire, femme et enfant.
Il est devenu le shérif de cette ville et doit dorénavant faire respecter les règles.

Tous les habitants sont sous surveillance audio et vidéo permanente. Pourtant le corps affreusement mutilé d'une femme est découvert.

C'est à Ethan Burke que revient l'enquête. Il doit espionner un groupe de rebelles (dont fait partie Kate, l'agent secret dont il était parti à la recherche dans le tome 1 et ... son ancienne maîtresse).

Secrets, non-dits et la fameuse question : Vaut-il mieux vivre en sécurité dans le mensonge ou risquer cette vie fictive en connaissant la terrible réalité ?

Voila un tome 2 au rythme effréné, qui porte parfaitement son nom : Rébellion !

On découvre de nouvelles facettes de Wayward Pines, entre surveillance à la Big Brother, secrets bien gardés et monde post apocalyptique.
On comprend également que les Abbies sont certainement plus complexes et intelligentes qu'il n'y parait et personnellement, j'ai terriblement envie d'en savoir plus sur ces créatures qui donnent froid dans le dos !
J'ai tout simplement adoré ce deuxième tome, sur un fond d'enquête sur le meurtre d'Alyssa, on découvre les sentiments et les motivations des personnages principaux mais aussi l'esprit machiavélique et torturé du duo Pilcher et Pam.

La fin nous laisse sur un suspens insoutenable ! J'espère profondément que le 3ème tome nous proposera un point final à Wayward Pines, digne des 2 premiers tomes.

Pololo. Comme me disait une amie, j'ai l'impression que Crouch écrit sans lire – tout est d'une simplicité enfantine, aussi illogique que si le môme essayait de vous raconter une histoire, et parfois inutilement trop compliqué. Les personnages sont toustes perdus, incapables, illogiques, telles des poules face à des couteaux – et les femmes sont des poulettes dont l'avantage principal est d'avoir une vulve, ou d'être une sociopathe exagérée. Je ne dis pas que les personnages ne doivent pas être perdus, mais ils le sont même dans leurs capacités – combien de subalternes sont en fait des personnes en souffrance ou faibles dont on a profité de leur détresse pour en faire des petits soldats ; quand un budget de 50 milliards de dollar est sur le tapis, on peut espérer qu'on se trouvera avec la crème du gratin dauphinois, pas des alcooliques et des délinquants juvéniles.

Quant à Ethan, il est écrit comme le serait une héroïne de YA – sauf que Wayward Pines n'est pas un roman dystopique pour un public adolescent, mais pour un public adulte capable de comprendre que la façon dont se comporte le protagoniste est synonyme de radiation, mort, licenciement, peu importe quel milieu vous fréquentez. Quant au système de gestion de Wayward Pines, il ne manque que la musique de Benny Hill ou du cirque en fond – alors qu'on lit le roman avec l'impression qu'il faut une musique épique pour que tout tienne debout. Pour moi la suspension d'incrédulité a disparu dès les premières pages, et on enchaine les situations et scènes qui peuvent être éventuellement crédibles pour un public télévisé non regardant (je ne dis pas qu'il y a moins de logique à la télé, mais on peut sauter plus facilement les explications) ou pour des gens qui ont une appétence pour le voyeurisme (les scènes de violence sont pour la plupart inutiles si les personnages pensaient à : un garrot, un bâillon, à leur situation, à être crédible).

Là où le premier tome était un page-turner assez prenant, si on enlevait le kink d'Ethan sur la course la kekette à l'air, le deuxième a surtout l'air d'être un enchainement de situations où même le traducteur a lâché prise puisqu'il confond certains horaires.

Une clôture électrique couronnée de barbelés ceinture la petite ville de Wayward Pines, surveillée avec attention par des snipers, 24/24, 7 jours sur 7. Chacun des 461 résidents s'est réveillé ici après un accident. Partout, des caméras dissimulées. Dans chaque maison, chaque magasin. On impose aux habitants leur lieu de travail. Leur foyer. Leur conjoint. Certains se croient morts, coincés dans l'au-delà. d'autres sont persuadés de servir de cobayes pour un protocole carcéral expérimental. Tous rêvent en secret de s'enfuir, mais les rares qui osent ont une mauvaise, une terrifiante surprise.

Wayward Pines n'est pas une ville comme les autres. Petite ville modèle, paisible, si parfaitement paisible. Les gens ont des amis, une maison confortable... comment ne pas se sentir comblé? L'illusion fonctionnait. Mais ce qui s'étend derrière la clôture est cauchemardesque, inimaginable.

Je ne peux que vous inviter à lire ce 2ème épisode qui est aussi bon que le 1er pour ne pas dire encore mieux. L'intensité gonfle aux fils des pages, on vit chaque scène avec un besoin de connaître la suite.

Je suis en PLS jusqu'à la sortie du 3ème épisode.