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Critique de Onagar


J'en ai encore froid dans le dos.
Etienne CUNGE, nous décrit le monde dans lequel je ne veux pas vivre et dans lequel j'espère que nos enfants ne vivront pas.
C'est de la SF, de l'anticipation ou peut être simplement une projection de nos actes présents dans un futur pas si loin.
Ce roman m'a permis de découvrir un nouveau mot: Solastalgie (ou Solstalgie dans le livre) qui définit la souffrance psychologique de certaines personnes face à la nature modifiée et aux paysages détruits par le changement climatique. Un synonyme d'éco-anxiété donc.
Alors voilà, le cadre est posé, la planète va mal, et c'est un euphémisme. Et dans ce contexte, nous nous trouvons face à ce que le genre humain peut faire de mieux et de pire.
Pour conclure, ce roman devrait secouer les consciences, réveiller les esprits, nous faire sortir de la torpeur provoquée par la vision des possibilités désastreuses engendrées par le dérèglement climatique.
J'en ai encore froid dans le dos, et j'espère sincèrement que ce n'est que de la SF et pas de l'anticipation.
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