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Critique de ramettes
C'est un roman d'ambiance. Kimi Cunningham Grant a su créer un huis clos dans une petite bourgade américaine. L'espace et la nature sont pourtant très ouverts et pourtant on dirait que les personnages sont pris dans une toile d'araignée. Cet attachement à la terre fait que les personnages semblent ne faire qu'un avec elle.
Transom a pourtant essayé de partir mais c'est plus que lui il est revenu et à acheté la ferme qui l'a accueillie du vivant de ses propriétaires.
Le thème de la disparition est au coeur de cette histoire, que ce soit sortir du décor ou mourir.
Il est question de deuil. Deuil de Jack et Maggie (décédée quelques années auparavant), un couple qui a su prendre sous leur aile Transom, Chase, Laney… laissant derrière eux une ferme exsangue. Avec leur départ c'est aussi le deuil de l'adolescence.
Le deuil c'est aussi celui du shérif Red qui a perdu sa femme depuis deux ans et qui a du mal à le surmonter. Lui n'a pas fait le deuil du passé.
L'adolescence qui a laissé les personnages de la même génération assez traumatisés pour différentes raisons. Cela n'est pas sans conséquence pour la futur vie d'adulte. L'adolescence a mis en place des mécanismes relationnels plutôt malsains qui semblent générés par Transom. Aujourd'hui ils sont adultes et pourtant le schéma créé à l'époque semble toujours en vigueur. Les relations à la famille, les relations homme-femme, les relations d'amitié, les relations de pouvoir et d'argent. Transom semble cristalliser en lui toute la noirceur.
Mais ce roman c'est aussi un cri de la terre. On a un effet miroir entre ce qui est fait à la terre et ce qui est fait aux hommes. On déboise à tout va, on creuse la terre, on extrait du gaz de schiste, on défigure tout, on détruit le futur.[blog]. Une autrice à suivre.
Lien : https://latelierderamettes.w..
Transom a pourtant essayé de partir mais c'est plus que lui il est revenu et à acheté la ferme qui l'a accueillie du vivant de ses propriétaires.
Le thème de la disparition est au coeur de cette histoire, que ce soit sortir du décor ou mourir.
Il est question de deuil. Deuil de Jack et Maggie (décédée quelques années auparavant), un couple qui a su prendre sous leur aile Transom, Chase, Laney… laissant derrière eux une ferme exsangue. Avec leur départ c'est aussi le deuil de l'adolescence.
Le deuil c'est aussi celui du shérif Red qui a perdu sa femme depuis deux ans et qui a du mal à le surmonter. Lui n'a pas fait le deuil du passé.
L'adolescence qui a laissé les personnages de la même génération assez traumatisés pour différentes raisons. Cela n'est pas sans conséquence pour la futur vie d'adulte. L'adolescence a mis en place des mécanismes relationnels plutôt malsains qui semblent générés par Transom. Aujourd'hui ils sont adultes et pourtant le schéma créé à l'époque semble toujours en vigueur. Les relations à la famille, les relations homme-femme, les relations d'amitié, les relations de pouvoir et d'argent. Transom semble cristalliser en lui toute la noirceur.
Mais ce roman c'est aussi un cri de la terre. On a un effet miroir entre ce qui est fait à la terre et ce qui est fait aux hommes. On déboise à tout va, on creuse la terre, on extrait du gaz de schiste, on défigure tout, on détruit le futur.[blog]. Une autrice à suivre.
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