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Critique de lorenzo38


Lisez l'argument et vous aurez tout compris : l'auteur s'inscrit dans les pas de Schopenhauer, Kerouac, John Fante, Easy rider... Si vous aimez l'humilité, et la modestie, passez votre chemin!
Que dire de ce livre, si ce n'est qu'il dépasse l'entendement humain! le pitch tient sur un confetti et il est pourtant étalé sur 500 interminables pages, boursouflées et prétentieuses, qui alignent clichés, lieux communs, réflexions philosophiques de cours de récré, stéréotypes, truismes avec une deséspérante régularité. Rien ne tient debout (l'héroïne est censée être revenue de tout, lasse de vivre, et lorsqu'on lui annonce sa mort, elle réagit comme la première midinette venue). L'auteur ne connaît pas l'ellipse et le hors champ, et se répète en permanence. On s'enlise. le misérabilisme (des descriptions) le dispute à la vulgarité insondable des scènes d'amour, qui vous consterneront ou vous feront pouffer de rire ("les roulures de bas étages"). Les dialogues sont hilarants. Les fautes d'orthographe et les coquilles pullulent à chaque page. Mais le plus agaçant reste à venir : prenant ses lecteurs pour des imbéciles, ou des ignares, l'auteur accumule les notes en bas de page. Ainsi ai je-appris, que carcéral, signifiait "relatif à la prison". Merci, je ne le savais pas! On dit souvent que l'auto-édition abrite le pire de la littérature française, en voilà une accablante illustration!
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