Cette bande dessinée met en avant les destinées malheureuses de jeunes femmes travaillant en usine aux Etats-Unis, en 1920, sur la fabrication de cadrans de montres en utilisant une peinture phosphorescente à base de radium.
Elles sont tour à tour malades, meurent, les survivantes condamnées tentant un combat pour faire reconnaître cette maladie professionnelle qu'elles ont contractée et qui les tuent peu à peu.
Peu de couleurs sont utilisées par
Cyrielle Evrard pour suggérer cette atmosphère de douleur progressive au milieu de laquelle elle parvient à faire émaner une relative gaieté chez ces jeunes femmes qui auraient dû avoir la vie devant elles.
La qualité picturale des planches peut ne pas séduire, ces dernières transmettent néanmoins avec succès un message qui reste hélas d'actualité dans d'autres domaines industriels une centaine d'années plus tard.
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