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Critique de Takalirsa


C'est en cherchant des livres de Boris Cyrulnik que je suis tombée sur celui-ci. le neuropsychiatre y donne une interview démontrant le lien entre résilience et plasticité neuronale. Et comme il y a également une intervention du psychiatre Christophe André, que j'apprécie beaucoup, sur le rôle cortical des émotions, je n'ai plus hésité !
Comme tous les essais, il est d'intérêt inégal selon les parties, d'autant que certains passages scientifiques (sur l'imagerie cérébrale notamment) peuvent rebuter les profanes. Ce qui m'a le plus marquée, c'est l'idée que « Si on le veut vraiment, on peut garder un esprit élastique jusqu'à notre mort. Cette élasticité dépend essentiellement de deux données : notre goût pour le nouveau et notre capacité à l'empathie. » On nous a tellement répété que les neurones disparaissaient de manière inéluctable ! En réalité, il y a plein de facteurs (détaillés dans l'ouvrage) pouvant nous mener, en bonne santé intellectuelle et physique, « jusqu'à cent ans et même au-delà »… pour peu que l'on entretienne « une discipline bienveillante et régulière au service de nous-même ».

Parmi les qualités à cultiver : l'empathie. « Notre cerveau est social », c'est-à-dire qu'il a besoin d'interactions émotionnelles avec les autres pour se développer. C'est aussi une idée nouvelle pour moi, ou tout au moins dont je n'avais pas pleinement conscience. J'ai enfin compris ce qu'étaient les neurones miroirs, cette sorte de « wifi neuronale qui fait que notre cerveau mime les actions des autres en entrant en résonance avec eux ».
Et bien sûr, les spécialistes insistent sur la relation indissociable entre corps et esprit (« Les deux fonctionnent ensemble : plus votre pensée est fluide, plus votre corps est délié, décontracté – et vice-versa »). D'où l'importance de la « cohérence existentielle", c'est-à-dire de faire des choix de vie assumés. Mais ça, c'est une autre réflexion…
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