Sylvia avait ôté sa chemise de nuit et dansait nue parmi les arbres, vivants et morts, jeunes pousses de chênes ou vénérables couchés au tronc desséché. Ses mains fouissaient les feuilles, caressaient les écorces rugueuses. Elle bondissait, virevoltait ; ses pieds paraissaient à peine frôler le sol.
Sous le halo laiteux de l’astre lunaire, sa peau était de nacre. Je n’ai pu empêcher mon regard de saisir le galbe de ses seins ou le duvet sombre qui foisonnait à la jointure de ses cuisses et dont la vision m’a échauffé les sens.