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Critique de Sabrina_Chchch
Oubliez tout ce que vous avez lu de Mélissa Da Costa. Avec ce roman, son cinquième, l'autrice prend un virage aussi surprenant que réussi !
Evie est une jeune femme perdue et désoeuvrée. Un jour, dans un port, alors qu'elle cherche à travailler sur un bateau pour prendre le large, elle est accostée par Pierre. Ce dernier lui propose de travailler en tant qu'assistante pour son épouse,Clara, artiste peintre en devenir cachée derrière le pseudo Calypso Montant.
Logée chez le couple, Evie va découvrir des individus magnétiques et troublants, apprendre tout ce qu'elle doit savoir sur le courant de peinture appelé "romantisme noir" et les mythes originels, Adam, Eve et son double Lilith, le serpent... Petit à petit, elle va se glisser dans la peau de Calypso, évitant à Clara les mondanités qu'elle déteste tant... Mais jusqu'à quel point ?
Comme pour les oeuvres qui y sont décrites, celles de John Collier, Goya ou Franz von Stuck, c'est la fascination et le malaise qui ont dominé au cours de ma lecture. A la fois gênante, dérangeante voire glauque, cette lecture a été pour moi totalement addictive, irrésistible et fascinante. L'autrice crée chez son lecteur les émotions qu'elle fait vivre à son personnage. Ce parallélisme a forcé l'empathie que je n'aurais pas pensé avoir pour un personnage comme Evie.
Un roman singulier, sombre, surprenant et totalement inattendu qui laissera en moi la marque tenace des émotions très paradoxales qu'il a suscitées.
Evie est une jeune femme perdue et désoeuvrée. Un jour, dans un port, alors qu'elle cherche à travailler sur un bateau pour prendre le large, elle est accostée par Pierre. Ce dernier lui propose de travailler en tant qu'assistante pour son épouse,Clara, artiste peintre en devenir cachée derrière le pseudo Calypso Montant.
Logée chez le couple, Evie va découvrir des individus magnétiques et troublants, apprendre tout ce qu'elle doit savoir sur le courant de peinture appelé "romantisme noir" et les mythes originels, Adam, Eve et son double Lilith, le serpent... Petit à petit, elle va se glisser dans la peau de Calypso, évitant à Clara les mondanités qu'elle déteste tant... Mais jusqu'à quel point ?
Comme pour les oeuvres qui y sont décrites, celles de John Collier, Goya ou Franz von Stuck, c'est la fascination et le malaise qui ont dominé au cours de ma lecture. A la fois gênante, dérangeante voire glauque, cette lecture a été pour moi totalement addictive, irrésistible et fascinante. L'autrice crée chez son lecteur les émotions qu'elle fait vivre à son personnage. Ce parallélisme a forcé l'empathie que je n'aurais pas pensé avoir pour un personnage comme Evie.
Un roman singulier, sombre, surprenant et totalement inattendu qui laissera en moi la marque tenace des émotions très paradoxales qu'il a suscitées.
