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3,99

sur 3288 notes
Je suis totalement ébahie par le changement de style de Mélissa Da Costa qui signe ici, à mon sens, son roman le plus abouti. le plus noir aussi. Ne vous fiez pas à cette étiquette erronée de « feelgood », il n'en est rien. Préférez : drame ou thriller psychologique.

Evie est une jeune fille sans attache, gentille, dévouée, sensible. Elle est repérée sur le port de Saint-Paul-de-Vence par Pierre Manan richissime homme d'affaires qui lui propose un travail hors du commun. La doublure. Tout est là.

Ne me questionnez pas. Je n'en dirai pas plus sur le fond de cette histoire, moins on en sait plus la surprise sera intacte. Car ce roman est d'une perfection inouïe. Il s'agit d'une plongée hors du commun dans le monde de l'art, de la peinture avec des références passionnantes à la clé. Durant ma lecture, j'ai été voir les peintures, j'ai écouté Cesaria Evora, j'ai lu Baudelaire. Ça m'a hypnotisée du début à la fin. Les trois personnages sont habités comme jamais. Pierre l'époux, Clara l'artiste peintre et Evie la doublure. Tous trois vont s'enliser petit à petit dans un tourbillon des plus ténébreux. L'ambiance du roman est mystérieuse, alvéolée, s'inspirant de nombreuses références artistiques ou religieuses. C'est aussi un roman très sensoriel, sensuel, presque érotique, rendant l'ensemble palpable. Je n'avais qu'une envie, lire encore et encore. M'attachant à chacun des protagonistes, voguant entre pitié et empathie, amour et haine.

Tout m'a plu dans ce livre. L'histoire, l'écriture, l'atmosphère et ces décors cotonneux de la jet set.
Je manque de mots tant je suis bouche bée devant ce livre qui m'aura fascinée tout du long.
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Avec ce nouveau roman, Mélissa Da Costa s'éloigne du genre "feelgood" auquel elle m'a habituée jusqu'ici. "La doublure" est en effet bien trop sombre et malaisant pour être rangé dans cette catégorie. Loin de nous faire du bien, au contraire, j'ai ressenti tout autre chose pendant ma lecture, un sentiment très bizarre, à la limite du glauque, qui m'a clairement gênée pour pouvoir l'apprécier dans son entier.

Evie, à la recherche d'un emploi, va croiser par hasard Pierre, en quête d'une assistante pour sa femme Clara, artiste peintre qui commence à peine à se faire connaître sous le nom de Calypso Montant. Au fil du temps, Evie va comprendre que ce qu'on attend d'elle ne se limite pas uniquement à organiser des expos et répondre aux mails de sa patronne. Clara, qui ne veut pas se prêter aux jeux des journalistes, ni se montrer en public, qui ne veut que se consacrer à ses tableaux, attendra d'Evie qu'elle devienne son image, son double, sa doublure... C'est Evie qui se déplacera là où on attend l'artiste, qui donnera le change, toujours au bras de son pseudo-mari Pierre. Tantôt Calypso, tantôt Evie, ses sentiments et impressions finissent par se mélanger. Elle basculera dans un monde auquel elle n'était pas préparée : drogues, échangisme, romantisme noir révéleront sa vraie personnalité...

Mélissa Da Costa a pour habitude de nous gâter avec ses livres épais, dans lesquels on a toujours beaucoup à lire, nous permettant de rester un moment dans la même histoire. En cela, je ne le lui reproche pas, bien au contraire. Elle prend le temps de camper ses personnages, son contexte et ses décors. Ici, on baigne dans le milieu de l'art, celui du romantisme noir plus précisément, lequel je ne connais pas grand-chose je dois l'avouer. J'en ai donc appris énormément sur ce courant. J'ai même pris plaisir à consulter sur Google chacune des oeuvres évoquées. Les différentes théories sur l'histoire d'Adam, Ève, Lilith, le Serpent et Satan sont très intéressantes, là encore j'en ai appris de bien bonnes... Quoi qu'il en soit, l'autrice maîtrise parfaitement son sujet et tout ce qui nous est dépeint implante l'ambiance générale : noire, malsaine, malaisante.

Ce qui m'a posé problème, ce sont les personnages. le trio Evie/Pierre/Clara, faisant clairement référence au trio Eve/Adam/Lilith, m'a entièrement déplu. Si l'autrice ne lésine pas sur l'aspect psychologique de son personnage principal (à savoir Evie), elle a en revanche tout fait pour me la rendre antipathique. On perçoit tous ses ressentis, mais elle est faible, n'a aucune personnalité, est consciente d'être manipulée, n'a pas dit non une seule fois. Sa vraie personnalité, ou plutôt sa personnalité tout court, ne se réveille que bien trop tard pour que je m'attache à elle.

Et puis, il y a Pierre et Clara, qui jouent parfaitement leur rôle mais qui évoluent dans un monde de drogues et de sexualité perverse, rendant l'intrigue malfaisante, trop tordue.

Tout est en fait trop toxique : les personnages, leurs relations, le milieu dans lequel ils évoluent. Pourtant, tout est bien dépeint : le courant du romantisme noir, la dépendance aux stupéfiants, les ressentis d'Evie, la toxicité des relations entre les protagonistes. Mais tout ça plombe, à mon sens, toute l'histoire. C'est lourd, long par moments, trop malsain.

Je n'ai rien ressenti durant toute ma lecture, aucune empathie et aucun attachement pour les personnages, aucune émotion, si ce n'est un sentiment de malaise face à toute cette perversité.

La fin ne m'a pas déplu. J'ai également apprécié toutes les infos que j'ai pu apprendre sur le romantisme noir, tout comme j'ai apprécié découvrir de nombreuses oeuvres et en suivre l'analyse et l'interprétation que les personnages en ont fait. Mais ça s'arrête malheureusement là, je me suis peu intéressée à l'histoire en elle-même.

Mélissa Da Costa nous offre ici une nouvelle facette de son travail, en osant sortir de l'étiquette "feelgood" qui lui est affublée, pour s'approcher davantage du roman noir. J'ai d'ailleurs pu lire de jolis retours de lecture de certains amis babelionautes (bien que pas tous). Ce livre aura donc ses adeptes, mais il n'a malheureusement que peu fonctionné sur moi...
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Il sort en librairie aujourd'hui, et vous n'êtes pas prêts.
Vous connaissez Mélissa Da Costa comme une plume douce et délicate, une autrice de feel-good qui sait si bien vous émouvoir.
Vous n'êtes pas préparés à rencontrer la face sombre de sa plume dans « La doublure » qui parait aujourd'hui chez Albin Michel

Car ce roman est aux antipodes de tout ce à quoi elle nous a habitués, et elle nous prouve bien ici l'étendue de son immense talent.
Elle nous prouve que nous aurions bien tort de la cantonner à un seul exercice.

Ce roman est malsain, oppressant, suffocant.
On voit les travers, les risques, la pente glissante sur laquelle va s'engager notre personnage principal, Evie, touchante de naïveté et d'innocence.
Mais on ne peut pas l'arrêter. Personne ne le peut.

Melissa explore à la perfection la noirceur de l'âme, le piège du désir, la manipulation perverse, les relations toxiques, le poids du mensonge, la dependance.
Le tout dans un décor artistique et cultuel morbide et macabre à souhait, et extrêmement bien exploité.

Je le dis en toute sincérité, ce roman est incroyable. La sournoiserie y règne en maître.
La plume est addictive, impérieuse. Puissante.
C'est un roman qu'on ne peut pas lâcher tant le besoin de savoir est grand. de savoir quel sera le dernier tabou, la dernière limite, la fin.

Et cette fin. Mon Dieu.
Une fin à la hauteur du roman. Et je n'en dirai pas plus pour ne surtout rien gâcher de votre surprise.

Vous l'aurez compris, ce roman est incontournable.
Que vous connaissiez l'autrice ou pas, cette lecture ne peut pas vous laisser indifférents.
Il est d'une intensité folle. Diabolique. Machiavélique. Retentissant.

Il s'inscrit sans la moindre hésitation dans mon top de l'année.
Il bouscule, il assomme, il dérange.
Il marque, douloureusement.

Je ne l'oublierai pas de sitôt.
Merci Mélissa et les éditions Albin Michel pour cette expérience hors du commun.
On en redemande.
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Quel coup de poing, ce roman ! Au point que j'ai failli le lâcher dans la première partie. Heureusement, j'ai réussi à surmonter le grand malaise qui m'étreignait et à poursuivre pour pouvoir, au final, crier au chef d'oeuvre !

Des personnages ensorcelants, envoûtants, qui prennent le pouvoir les uns sur les autres. Mais, parmi eux, on se demande jusque la fin qui aura le dessus. Les plus forts en apparence auront-ils le mot de la fin ?

Le monde de la peinture, c'est l'univers de Clara. Une peinture, qui appartient au courant du romantisme noir, empreinte d'une atmosphère macabre et angoissante. Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller voir les tableaux des maîtres du genre qui étaient décrits et expliqués tout au long du récit (Goya, Franz von Stuck, Paul Delaroche, John Collier). le parallèle entre certains tableaux et les relations quasiment sataniques qui se nouent entre les personnages sont mis en avant. C'est époustouflant les connaissances en art qui sont requises pour écrire une telle oeuvre...

Enfin, pour ceux qui n'ont jamais lu Mélissa Da Costa ou pour ceux qui n'ont pas aimé l'un ou l'autre de ses précédents romans (pas possible, ça existe ?), je vous mets au défi de reconnaître que vous lisez du "Mélissa Da Costa" !

Un fameux virage, parfaitement réussi par Mélissa Da Costa !








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Quelle note donner à un roman dont j'entrevois toutes les qualités, mais qui ne m'a pas plu au point d'hésiter à le terminer ? C'est la question du jour, à laquelle je vais essayer de répondre au fil de ce retour moins positif qu'espéré… et que mérité… car comme dirait Confucius : « Lorsque l'on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ce n'est pas forcément le pot qui est vide » !

La « doublure » dont il est question se nomme Evie Perraud, une jeune femme de vingt-trois ans à la recherche d'un nouvel emploi et d'une nouvelle vie, lorsqu'elle croise le chemin de Pierre Manan, un riche homme d'affaires qui cherche justement une assistante pour sa femme Clara, alias Calypso Montant, une artiste peintre en pleine ascension. Un job qui ne se limite pas à organiser des expositions et à répondre aux mails de l'artiste, mais qui consiste également à se faire passer pour Calypso Montant lors d'événements publics, en tant que doublure de cette patronne qui désire uniquement se consacrer à ses tableaux…

Bon certes, je ne suis pas particulièrement fan de peinture, mais la vue de « L'empire des lumières » au musée Magritte m'ayant laissé sans voix, je ne suis pas non plus réfractaire à cette plongée dans le monde de l'art proposée par Mélissa Da Costa. Sauf qu'ici, on baigne dans le romantisme noir, dans un univers sombre, malsain, pervers, morbide et glauque, parsemé de références à Goya, Baudelaire ou le marquis de Sade, beaucoup trop éloigné de ma réalité et dans lequel j'ai été réfractaire à me projeter.

Cette incapacité à pouvoir entrer dans le roman n'était pas uniquement dû à ce fond artistique beaucoup trop sombre, mais également à ce trio de personnages qui n'est pas parvenu à me séduire. J'ai eu du mal à comprendre la plupart des décisions d'Evie et n'ai pas du tout adhéré à ce triangle relationnel particulièrement toxique et destructeur, parsemé de drogues, de sexe et de manipulations. du coup, j'ai beaucoup apprécié les quelques passages qu'Evie passait en compagnie de personnages secondaires, tels que Gaël et Irène, bien loin de l'emprise de ce couple diabolique.

Bref, ce virage entamé par Mélissa Da Costa (lisez « Tout le bleu du ciel »), loin du « feelgood » et de la normalité, propulsant le lecteur dans un thriller d'une noirceur et d'une violence psychologique extrêmes, m'a totalement laissé sur le bord de la route. Et c'est surtout dommage pour moi, car le talent d'écriture est là, la descente aux enfers finalement suffocante, le parallèle biblique entre Evie/Pierre/Clara et Eve/Adam/Lilith parfaitement exploité et le final particulièrement réussi.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Il est de ces romans qui nous marquent au fer rouge, nous malmènent, nous tourneboulent et qui resteront à jamais marqués dans notre esprit.

La doublure en fait partie!

Puissant. Envoûtant. Dérangeant. Hypnotisant. Addictif.

Jusqu'à la toute dernière page! Quelle histoire! Quelle fin!

Une histoire sombre qui m'a happée vers le côté obscur de l'être humain, vers la puissance d'une toxicité qui interpelle, vers des univers fascinants et maléfiques à la fois, qui m'a empêchée de dormir, qui m'a fait mal tant physiquement que psychologiquement.

Une histoire addictive dont le rythme va crescendo dans les méandres sombres et obscurs de l'humain, qui nous envoûte, nous perturbe, nous déséquilibre et nous disloque à la fois.

Je vous avoue ne pas m'en remettre! C'est dire!
Je vous avoue ne pas arriver à plonger dans une autre lecture après celle-ci, il me faudra du temps...

Une lecture qui nous fait nous interroger aussi, j'ai effectué des recherches sur internet sur les divers mythes et légendes, j'ai découvert un univers dont j'ignorais tout.

Il est difficile d'en parler sans trop en dévoiler...

Ce qui est certain, c'est que c'est une histoire qui va faire parler d'elle, un livre qu'on n'oubliera pas!
Une histoire qui aura ses détracteurs mais aussi ses passionnés qui crieront au génie!
Une histoire qui remuera les esprits.

C'est une énorme "Waouh, un choc terrible jusqu'à la dernière page!

"Chapeau bas" à Mélissa da Costa pour ce virage totalement incroyable par rapport à l'univers de ses romans précédents, à son écriture puissante, ensorcelante, déchirante!

Et une question: "Mais où Diable a t'elle donc été chercher tout ça"!

Si vous vous sentez prêt à embarquer dans une histoire ensorcelante, perturbante, magnétisante, lisez-le, lisez-le, vous n'en sortirez pas indemne et il va vous emmener, loin, loin, bien au delà de tout ce que vous avez pu vous imaginer jusque là!

Une porte ouverte sur les ténèbres de l'âme humaine.







Lien : https://www.facebook.com/La-..
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Cela faisait bien longtemps que je n'avais lu un tel livre, vous savez de ceux qu'on ne peut lâcher, qui reste près de nous pour pouvoir reprendre la lecrure impatiemment.
Mais quelle noirceur, quelle ambiance malsaine, glauque et délétère !
Mais oui, une véritable addiction.
Comme les drogues qu'Evie a prise, comme une bonne élève qu'on pervertit à souhait.
Beaucoup de drogues, un peu de tout, mais en grande quantité.
D'ailleurs à ce sujet, le manque et l'envie de drogues sont extrêmement bien décrits, on sent que l'auteure s'est bien documentée.
Elle en deviendra accro.
Alors oui, rien à voir du tout avec les livres précédents. Point de feel good à l'horizon.
Ne vous fiez pas à la couverture un peu cheap, démodée, et neutre.
Moi à sa place j'aurai choisi la reproduction d'un tableau.
D'un tableau glauque.
Car il est beaucoup question de peinture, d'art, de galeries et du petit monde artistique.
Pauvre Evie.
Elle est entrée dans la tanière du loup, des loups.
Une tanière agréable, beaucoup d'argent, le luxe et même la volupté.
La lecture fut un plaisir, mais un plaisir malsain.
Malsain comme ce livre.
Le piège se refermera à la toute fin, mais le séjour à la clinique pour femmes enceintes est monstrueux, mensonger et ignoble.
Clara et Pierre, Pierre et Clara, deux personnages malsains à souhait, un couple marié mais avec tant de noirceur....
Evie est tombée dans le piège de ces prédateurs..
Pour finir, je dirai qu'à plusieurs reprises, j'ai été projeté dans certains livres de Karine Giebel, c'est dire....
Bonne lecture mais ne dites surtout pas qu'on vous a forcé la main....


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Evie se retrouve seule après avoir attendu patiemment l'homme qu'elle aimait pendant 5 ans alors qu'il naviguait aller-retour autour du monde. Elle se contentait de petits boulots et décide maintenant de trouver un travail plus rentable.
Elle parcourt les yachts en se présentant comme hôtesse d'accueil, elle se fait accoster par Pierre Manan, un très bel homme qui lui propose de venir travailler pour lui et sa femme Clara.
Clara est artiste peintre, elle a besoin d'une assistante. Il lui offre 4000 € net par mois. Une aubaine pour Evie, fragilisée par ce qu'elle vient de vivre.
Ils se rendent dans le merveilleux village de Saint-Paul de Vence où Clara a son logement, son atelier et une galerie.
Clara se fait appeler Calypso Montant et souhaite vivre dans l'anonymat pour avoir le temps de peindre. Evie devra donc jouer son rôle en tant que doublure pour les vernissages, les interviews, les expositions, les représentations mondaines.
L'artiste peint des oeuvres inspirées par le romantisme noir et croyez-moi, l'auteure s'est admirablement renseignée et j'ai appris également beaucoup sur ce courant d'art que je ne connaissais pas.
Si le côté nouveauté et nouveau luxe plaisent à Evie, le charme se rompt petit à petit.
Le couple Clara-Pierre montre vite ses dérives sexuelles, ses addictions à la cocaïne et autres drogues.
Là aussi, c'est une découverte que ce monde , ces substances et leurs conséquences néfastes.
Evie n'est pas assez méfiante et tombe sous l'emprise du couple et de ses produits toxiques. Elle se passionne pour ce genre de peinture. Elle doit jouer le rôle de l'artiste et certaines réflexions font penser qu'elle se prend pour elle à certains moments.
Un roman totalement addictif car raconté avec une plume très fluide, guidée par un esprit curieux qui sait transmettre des émotions, des situations dramatiques, un suspense intense.
Personnellement, j'ai espéré jusque la fin que mon personnage préféré prenne le dessus.
L'auteure nous ménage une fin totalement inattendue, explosive.
Je n'attendais pas Mélissa Da Costa dans un tel roman : c'est un changement radical par rapport à ses romans précédents.
J'ai adoré ma lecture que je n'arrivais pas à arrêter facilement le soir mais je me réjouis de retrouver un roman plus rassurant.
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J'avais hâte de retrouver les mots de Mélissa Da Costa et d'autant plus sachant qu'elle s'exerçait à un autre style d'écriture, moins conciliant, plus noir.
Evie, une jeune femme fraîchement séparée accepte un poste d'assistante artistique à Saint-Paul de Vence.

Insidieux. Vicieux. Addictif. J'appréciais la plume lisse de Mélissa Da Costa, mais là, j'adore !
Avec Clara, j'ai pris beaucoup de plaisir à parfaire mes connaissances en peinture et religion. Un réel travail de recherche. Toujours le téléphone à côté pour visualiser les toiles détaillées, cette lecture permet de se cultiver (car tout est vrai) et de poursuivre en parallèle des recherches sur les thèmes abordés (Lilith, Carlos Swabe, Füssli, Paul Delaroche…)

Et cette Histoire ! Dépendance affective, drogue, soumission, emprise…tout au long du roman on se questionne sur le rôle de chacun.

L'histoire se tisse lentement, on a hâte d'avancer et en même temps pas envie d'arriver au bout !
Juste WHAOUHH !
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Passion, faux-semblants, emprise... Qui manipule qui ?
Une jeune femme fragile en quête d'un nouveau départ.
Un couple magnétique et fascinant prêt à lui ouvrir les portes de son monde doré. Un trio pris au piège d'un jeu cruel et d'une dépendance fatale.

Un coup de coeur

Aujourd'hui en librairie, La doublure de Mélissa Da Costa est un thriller psychologique envoûtant. Avec La doublure,c'est un revirement de style que nous propose l'auteure. Je vous avoue : c'est une gifle ! Deux petits jours de lecture intense, une impossibilité de lâche Evy, Clara et Pierre dans ce triangle malsain et addictif. Mélissa Da Costa dévoile la face obscure de sa plume et y parvient avec une redoutable maîtrise. La doublure, ce sont trois grandes parties qui plongent le lecteur dans une atmosphère dérangeante, sombre et perverse qui se déroule à Saint-Paul-de-Vence. C'est une rencontre hypnotique entre l'art et l'amour toxique. C'est découvrir la noirceur de l'âme. Au travers de trois personnages qui vous bousculeront de la première à la dernière ligne, La doublure est une mine d'or tant par le contenu que par ce qui s'en dégage. Mélissa Da Costa excelle dans ce nouveau roman. Evy douce, innocente, ingénue devient malgré elle la doublure, la lumineuse de Clara, jeune peintre de 27 ans, fascinée par le romantisme noire. La noirceur qui se dégage de ses oeuvres intrigue, dérange. Ensuite, il y a Pierre, son mari. le triangle entre eux trois est remarquablement écrit. Entre le cadre idyllique, les doutes et la réalité, La doublure est un cataclysme littéraire. L'auteur frappe fort proposant une recherche poussée autour du romantisme noir et principalement de Lilith. Un roman qui sort du lot, qui se démarque. La doublure est à découvrir sans le moindre doute !
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