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Critique de Amelitdesmelo
Quand on se retrouve dans une impasse, qu'on ne voit aucune lumière pour nous sortir la tête de l'eau, que peut-on faire ?
Flore, elle, a choisi l'exil, le plus loin possible, au bout du monde là où rien ne viendra lui rappeler sa vie, où personne ne viendra la chercher.
Mais que fuit-elle exactement ? Cet exil est-il une tentative de fuite ou de rédemption? En effet, dès les premières pages, on ressent chez ce personnage un lourd sentiment de culpabilité.
Ce bout du monde, en Nouvelle Zélande, va lui permettre de se retrouver, de faire le point, elle y rencontrera Autumn et Milly, deux autres femmes du bout du monde, qui tiennent un camping loin de la civilisation et qui traînent également leurs casseroles. Tout les oppose et pourtant, ensemble, elles vont devoir unir leurs forces pour maintenir le camping à flots.
Flore sortira-t-elle la tête de l'eau ou s'enfoncera-t-elle dans la dépression ? L'exil est-il la solution à ses problèmes ?
"Les femmes du bout du monde" est un roman fort, puissant sur la résilience, la culpabilité mais aussi l'amour. Hypnotique, il floute les contours du réel pour nous plonger dans la vie des personnages et nous invite à regarder autour de nous avec des nuances, en nous forçant à reconsidérer nos idéaux car rien n'est ou tout noir ou tout blanc et Mélissa da Costa sait parfaitement saisir et faire sentir cette complexité de la vie.
Encore un très beau roman qu'on ne lâche pas avant de l'avoir terminé.
Flore, elle, a choisi l'exil, le plus loin possible, au bout du monde là où rien ne viendra lui rappeler sa vie, où personne ne viendra la chercher.
Mais que fuit-elle exactement ? Cet exil est-il une tentative de fuite ou de rédemption? En effet, dès les premières pages, on ressent chez ce personnage un lourd sentiment de culpabilité.
Ce bout du monde, en Nouvelle Zélande, va lui permettre de se retrouver, de faire le point, elle y rencontrera Autumn et Milly, deux autres femmes du bout du monde, qui tiennent un camping loin de la civilisation et qui traînent également leurs casseroles. Tout les oppose et pourtant, ensemble, elles vont devoir unir leurs forces pour maintenir le camping à flots.
Flore sortira-t-elle la tête de l'eau ou s'enfoncera-t-elle dans la dépression ? L'exil est-il la solution à ses problèmes ?
"Les femmes du bout du monde" est un roman fort, puissant sur la résilience, la culpabilité mais aussi l'amour. Hypnotique, il floute les contours du réel pour nous plonger dans la vie des personnages et nous invite à regarder autour de nous avec des nuances, en nous forçant à reconsidérer nos idéaux car rien n'est ou tout noir ou tout blanc et Mélissa da Costa sait parfaitement saisir et faire sentir cette complexité de la vie.
Encore un très beau roman qu'on ne lâche pas avant de l'avoir terminé.
