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Critique de Luciboulette


J'ai découvert Mélissa Da Costa avec "Tout le bleu du ciel" que j'avais beaucoup aimé; c'est donc en confiance que j'ai entamé cette lecture.

Amande a vécu un drame le soir du 21 juin: son mari meurt dans un accident de moto et elle accouche d'un bébé mort-né suite à cette annonce... S'ensuit une longue période de reconstruction durant laquelle elle decide de s'isoler dans une vieille maison perdue en Auvergne, au bord d'une forêt. Elle s'enferme d'abord pendant un long moment, ne souhaitant même pas voir la lumière du jour. Puis petit à petit, decouvrant de vieux calendriers et agendas de l'ancienne propriétaire, elle se donne de petits objectifs. Elle s'occupe principalement à refaire vivre le jardin, mais aussi à entretenir des liens avec son entourage, à célébrer la pleine lune, mettre de la couleur dans son environnement... C'est la partie que j'ai préféré.

C'est un livre sur la résilience, sur le après d'une annonce d'un décès, sur ce chagrin qui peut plomber mais qui fait aussi grandir et avancer... Cependant, j'ai trouvé son chemin un peu trop lisse, un peu trop parfait. Il m'a manqué de ressentir la colère, l'injustice.
Pour finir, joli témoignage doux et rempli d'émotions.
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