L'héritière des Abysses

Je souhaite remercier Babelio et la maison d'édition « Au Loup Editions » qui m'ont envoyé ce livre dans le cadre de la Masse Critique de novembre et grâce auxquels j'ai pu le lire et l'apprécier !

Avant de commencer ma critique, peut-on évoquer un instant la couverture ? Elle est sublime. C'est grâce à elle que j'ai pré-sélectionné ce livre pour la Masse Critique. Nous comprenons tout de suite où le livre va nous emporter ! Tout comme le titre... il a fait écho à plusieurs passages du livre et grâce à lui, nous savons où nous mettons les pieds – oups, les nageoires, pardon !

L'océan et les sirènes... il n'y avait pas mieux pour m'inciter à plonger dans l'histoire rapidement.

Nous rencontrons donc Marie-Morgane à Paris, une jeune-fille vivant en foyer social depuis toute petite car sa mère l'a abandonnée à l'âge de trois ans. Timide par nature, elle se fond dans le moule pour ne pas être repérée par les autres adolescents, et souhaite rester tranquille. Elle a une grande passion pour le violon qui est la seule chose qui lui apporte de la joie.
Depuis peu, Pola, une autre jeune-fille du foyer, essaie de nouer des liens avec elle. Mais, c'est compliqué car Marie-Morgane est méfiante ; elle n'a jamais connu l'amour ni l'amitié de quelconque façon.
Son monde change le jour où arrive un nouveau venu au foyer : Ael. Beau garçon mystérieux venant d'un autre monde ; pour exemples : il ne sait pas ce qu'est un téléphone ou encore il fait la révérence à la gente féminine (il y a des habitudes qui se perdent !). Ael est très intriguant d'autant plus qu'il donne toute son attention à notre héroïne : son regard est éloquent et il essaie de lui avouer quelque chose…

Bien évidemment, vous vous doutez, selon l'illustration et la quatrième de couverture, que Marie-Morgane est une sirène et qu'elle fait partie de tout un univers marin. Et ça, c'était vraiment appréciable! J'aime vraiment tout ce qui est en relation avec l'océan, la mer, le monde aquatique et j'ai été servie (bien que j'ai dû attendre la moitié du roman pour découvrir cet univers).

Il existe donc des sirènes qui sont en conflit avec les harpies. Les harpies essaient de renverser la reine pour prendre le pouvoir. Et c'est là que notre Marie-Morgane entre en piste. de part son passé (qu'elle ne connait pas encore) et les rencontres qu'elle fera tout au long de son aventure, elle sera confrontée au danger et aux travers politiques avec un complot en interne contre la reine. Croyez-moi, on ne s'ennuie pas! le rythme est soutenu et nous ne perdons pas le fil des actions.

Quelques points négatifs :
. Concernant Marie-Morgane : j'ai eu du mal à m'attacher à l'héroïne. Elle n'en fait qu'à sa tête et est plutôt lunatique. Un coup, elle est très timide et n'ose pas affronter sa camarade de foyer, mais par contre n'hésite pas à remballer Pola ou Ael. J'ai clairement préféré les autres personnages.
. Pour ce qui est des relations romantiques (mon domaine de prédilection), elles arrivaient un peu trop comme un cheveu sur la soupe : elle tombe en deux battements de cils amoureuse de Ael ; ils s'embrassent, et elle pense tout de suite qu'ils sont ensemble etc. Alors oui, j'ai beau me dire que c'est une relation adolescente et que les lecteurs visés ont 10-12 ans, il n'en reste pas moins que c'est du rapide.
. Je me trompe très sûrement mais je pensais qu'il y aurait une suite. Selon comment se termine le roman et l'épilogue, on nous laisse penser que c'est la fin de l'Héritière des Abysses. Alors qu'une suite expliquant l'entrée au pouvoir de la nouvelle reine, la mise en place des projets de celle-ci, sa relation avec son père etc serait top ! Il y a un goût de trop peu.
. Et pour finir, j'ai trouvé également que le dénouement (notamment le procès) manquait d'explications, tout est allé très vite sur les dernières pages du livre.

Hormis cela, j'ai passé un très bon moment en compagnie de Marie-Morgane. Je conseille ce roman à tous les jeunes qui souhaitent de l'actions et s'évader dans un monde merveilleux sans jamais s'ennuyer.

Voilà un roman de fantasy qui a su me captiver.

Marie-Morgane a été placée en foyer depuis sa plus tendre enfance. Elle ne connaît ni sa mère ni son père, mais sa vie va basculer le jour où Ael va arriver dans son foyer. le jeune homme a l'air de s'intéresser à elle alors que des jeunes filles sont bien plus belles qu'elle.
Ce jeune homme, avec des manières bien étranges, vient d'un monde où les sirènes mènent une guerre sans relâche contre les harpies, Origême. Sa mission n'est autre que de ramener Marie-Morgane dans son monde où son destin l'attend.

Sylvia Da Luz nous entraîne dans une histoire qui mêle humain, sirène, harpie et hybride. Un mélange détonnant pour une histoire bien ficelée.

Au niveau des personnages, j'ai bien aimé leur évolution.
Pour commencer avec Marie-Morgane, nous avons au départ une jeune fille assez réservée et qui ne souhaite pas faire de vague dans son foyer. du genre très solitaire, elle n'a pas d'amis jusqu'au jour où Pola se décide à venir lui parler après l'avoir entendu jouer de son instrument. Petit à petit, elle va s'ouvrir au monde pour prendre la place principale de son destin en lien avec les abysses.
Izold, sa cousine, est une réelle peste que l'on a clairement envie de gifler de son apparition à la fin de l'histoire.
Ael est un jeune homme très charmant qui au final a le coeur sur la main et n'aime pas faire de mal aux gens. Il va être la clé du dénouement de l'histoire et viendra en aide de nombreuses fois à Marie-Morgane.

Maintenant au vu de la couverture, on savait déjà qu'il s'agirait d'une histoire de sirène. Mais il n'y a pas que ça. Car malgré tout, Marie-Morgane devra faire un choix pour savoir à quel clan elle souhaite appartenir et si grâce à elle, la prophétie se réalisera. Découvrir ses racines et savoir d'où elle vient et à qui se rattacher lui sera d'une grande aide.

Petit point négatif : la fin. Pour moi c'est allé beaucoup trop vite. Certains personnages sont laissés de côté et réapparaissent à la fin en leur donnant rapidement un peu d'importance.

Sinon j'ai adoré l'univers et l'histoire car c'était très prenant et une suite m'aurait conquise.

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Au loup car c'est un très beau roman qui mérite d'être connu.

Avant de parler du roman en lui-même, je dois avouer que j'ai totalement craqué pour cette magnifique couverture de Tiphs. Je trouve qu'elle possède un talent incroyable et son univers me fascine. Je vous conseille vivement de faire un tour sur son site pour voir ses oeuvres !

Pour revenir au livre, Sylvia Da Luz nous promet une histoire avec des créatures mystiques, les sirènes et les harpies. Je trouve que ces dernières sont peu exploitées en littérature. Pourtant, je suis très friande de lire des romans à ce sujet. Il me semblait donc indispensable de lire ce petit bijoux.

Le récit débute dans notre monde. Nous suivons le quotidien de Marie Morgane, une adolescente solitaire vivant dans un foyer. Différente des jeunes de son âge, elle se mêle rarement aux autres, préférant de loin assurer son avenir en travaillant dur et en espérant pouvoir devenir une grande violoniste.

Marie Morgane n'est pas le genre d'héroïne classique parfaite que l'on aime au premier regard. J'ai eu un peu de mal à m'attacher à elle au départ à cause de son caractère indépendant. Toutefois, j'étais très curieuse de voir ce qui se cachait réellement sous sa carapace. On découvre au fur et à mesure son passé douloureux. Il m'aura fallu un certain temps pour finir par vraiment l'apprécier. Néanmoins, elle semble réelle, certains lecteurs parviendront certainement à s'identifier à elle.

Evidemment, Marie Morgane évolue aux côtés d'autres personnages qui sont parvenus à me plaire bien plus rapidement tels que Kaano, Ael ou Pola. Je ne vais pas m'attarder sur chacun d'eux mais l'auteure est parvenue à développer des personnages différents, chacun possède sa propre personnalité.

La plume de Sylvia Da Luz est très fluide et abordable. Elle ajoute petit à petit des éléments qui viennent titiller notre curiosité et annoncer les événements à venir. Malheureusement, j'ai très rapidement compris les enjeux du roman ce qui a un peu gâché ma lecture. Certaines scènes nous donnent des indices, j'ai alors pensé à plusieurs hypothèses qui se sont confirmées par la suite. Il ne faut pas oublier que ce roman est destiné à la base aux enfants dès 9 ans. Ceux-ci ne verront certainement pas les choses de la même manière que moi.

Un autre petit bémol que je tiens à souligner, c'est le rythme du récit. Sylvia Da Luz a imaginé un monde sous marin de A à Z. Elle prend le temps de nous donner une multitude de détails. le lecteur possède des informations aussi bien sur les coutumes alimentaires, religieuses, vestimentaires mais aussi sur la politique ou le système éducatif. Tout reste très compréhensible et accessible. J'étais à la fois émerveillée de découvrir cet univers et en même temps, je trouvais que le récit avait du mal à avancer. Finalement, ce roman est une immersion dans un monde extraordinaire à imaginer et donc à lire mais les descriptions et la mise en place de cet univers ralentissent la progression de l'intrigue. le rythme était donc trop long à mon goût et manquait de scènes plus actives et de suspens.

Enfin, puisque ce roman est destiné aux plus jeunes, je tiens à souligner que l'auteure transmet de très beaux messages via son histoire. La tolérance occupe une place importante mais l'on évoque aussi à plusieurs reprises la protection des océans. J'aime beaucoup quand un récit peut apporter quelque chose au lecteur non seulement pour le côté rêveur mais aussi pour les enseignements que l'on peut en tirer.

En bref, même si ce livre ne m'a pas autant convaincue que je l'aurais souhaité, je ne peux pas nier la qualité de cet ouvrage.
Lien : https://alexlovebooks.home.b..

Quand vous habitez la Bretagne, les contes et légendes concernant la mer font partie de votre quotidien.
J'ai donc été particulièrement curieuse de découvrir l'histoire de Marie-Morgane cette jeune femme qui va se découvrir un destin surprenant parmi les sirènes.
Selon le site Ker Mirigan, voici ce qu'il est dit des Marie Morgane : « Les Marie Morganes (ou Mary Morgan) sont l'équivalent breton des sirènes. [...]. Ce sont des créatures marines le plus souvent féminines et malfaisantes qui ensorcèlent les jeunes pêcheurs sur les grèves. Une sirène ? Non, car dans la mythologie grecque les sirènes avaient un corps non de poisson, mais d'oiseau. Cependant, sa représentation peut varier selon les légendes… ».
En choisissant ce prénom pour son héroïne l'auteure a-t-elle dès le départ créé un lien entre la légende et son récit ?
Nous ne le découvrirons qu'au fil des pages.
Cette jeune femme qui a vécu de foyer en foyer sans avoir la possibilité d'être adoptée possède un passif psychologique malheureux. Comment se sentir bien dans sa vie quand votre mère vous a abandonnée et qu'elle semble aussi vous refuser le simple bonheur d'être entourée de proches aimants.
Sa seule échappatoire est la musique au travers de son violon. Même si elle semble là aussi avoir du mal à s'ouvrir aux autres.
Quand le destin mettra sur sa route Ael c'est tout son monde qui va se voir chamboulé.
En découvrant le monde des sirènes mais aussi l'avenir qu'on lui destine, Marie-Morgane va devoir faire des choix, assumer ses erreurs, se prendre en main et trouver en elle le courage de s'accepter.
Cela fait beaucoup pour cette adolescente meurtrie.
Même si elle va avoir la chance de découvrir qu'elle n'est pas si seule que cela, les écueils seront hélas nombreux avant de voir se profiler une éclaircie dans sa vie chaotique.
La plume de Sylvia Da Luz a su m'emporter avec elle des profondeurs des abysses aux confins des cieux. Son univers est intéressant et mêle de façon agréable mythes et réalités dans la vie de l'héroïne.
La complexité de son caractère et de sa nature lui confère un attrait qui nous la rend attachante même si parfois on aimerait aussi la secouer un peu.
J'ai passé ici un très bon moment de lecture entre le monde des humains et Origemes. Certains passages auraient pu être un peu plus détaillés mais cela n'en ôte pas le sens ou la linéarité dans le récit. Les omissions sont logiques et ce n'est qu'ensuite que l'on s'aperçoit qu'elles ont eu lieu.
Je remercie les éditions Au Loup cette fois encore pour ce roman surprenant et captivant.
La Défense de nos océans mérite que l'on s'y attarde et ce récit nous en touche un mot au travers des réactions des uns et des autres.

« L'héritière des abysses » de Sylvia Da Luz est un roman jeunesse destiné aux 9-12 ans, reçu lors de la Masse critique Babelio.
Au premier abord, l'objet livre est superbe. Très belle illustration de couverture, papier épais et brillant aux couleurs intenses. Une réussite, surtout accompagné par quelques marques-pages.
Quant au contenu, il m'a complètement séduite. Malgré le public visé (peut-être un peu jeune d'ailleurs, je le dirais davantage destiné aux enfants à partir de 12 ans), il n'est pas trop junior et je me suis laissée emportée par l'histoire.
L'intrigue est riche, originale avec des sirènes qui vivent au fond de la mer mais au sec dans une poche d'air et la plupart du temps sur leurs deux jambes.
Nous découvrons un même peuple dont une partie a été bannie et qui se livre depuis à une guerre ancestrale. On retrouve d'autres thèmes plus contemporains aussi : les enfants placés, la dépression, l'amour maternel, le deuil, les rêves, l'environnement…
Une prophétie, un monde avec ses coutumes et son fonctionnement détaillé. Un complot, des méchants, des petites pestes, une héroïne méfiante qui manque d'amour et a du mal à trouver sa place.
Mon seul regret pourrait être le léger manque de développement de ce monde plein de potentiel, ce qui est tout à fait normal pour un livre jeunesse. J'aurais aimé en avoir plus en tant qu'adulte.
Une très belle découverte que je passerai avec plaisir à mes enfants.

Ma lecture rafraîchissante avec L' héritière des abysses de @sylvia_da_luz_ chez @auloupeditions .

Marie-Morgane, jeune fille, vit en foyer depuis l'âge de ses trois ans. Elle est plutôt solitaire et a une passion pour le violon. En rencontrant Ael, elle va très vite découvrir une part insoupçonnée d'elle-même et sa nature profonde ainsi que le royaume d'Origême.
Mon avis
Une lecture jeunesse idéale pour l'été avec ce récit fantastique qui nous fait côtoyer sirènes et harpies, secret et amitié, complots et alliances. Un moment d'évasion en compagnie d'une héroïne qui s'affirme au fil des chapitres. Une agréable lecture pour un premier roman prometteur.

Comment ne pas craquer devant une telle couverture ? Je suis faible et je vous avoue qu'il ne m'en a pas fallu plus. Bon d'accord, j'ai quand même lu le résumé qui m'a, à son tour, convaincue. Finalement, je ne regrette pas d'avoir été attirée par cette couverture, car j'ai passé un bon moment.

On va découvrir notre héroïne principale, Marie-Morgane, à Paris. Elle vit en foyer car elle a été abandonnée par sa mère et très vite, nous nous attachons à elle et à sa discrétion, mais nous sommes aussi attirés par sa passion pour le violon qui est très agréable. On la suit d'abord au foyer et, au bout d'un moment, on en arrive à se poser la question sur le titre, sur la couverture et sur les sirènes. On continue malgré tout notre lecture car on veut savoir.

Bon, j'avoue qu'Ael est vraiment tombé à pic car je commençais à trouver l'histoire un peu longue à se mettre en place, mais finalement après l'arrivée de notre protagoniste tout s'enchaîne et on comprend mieux où l'autrice a voulu nous emmener au début. Ael est un jeune homme très intriguant et c'est également un plaisir d'apprendre à le connaître, il va nous emmener de surprises en surprises.

D'autres personnages vont faire leur apparition et certains vont nous amener à des révélations et des rebondissements qu'on n'avait pas vu venir. L'autrice a su les introduire petit à petit pour créer un véritable effet de surprise. Je ne vous en dis pas plus, vous comprendrez en lisant ce roman.

Bon, au vu de la couverture, vous avez compris qu'on va être dans un monde de sirènes, c'est pas bien compliqué à deviner, mais vous vous doutez bien que tout ne nous est pas révélé. On va alterner entre le monde d'Origême et le monde des humains et notre héroïne va découvrir un monde dont elle ignore tout et va devoir faire des choix. Rien de tout cela ne sera facile pour elle, bien au contraire, et nous allons être avec elle et nous sentir vraiment proche d'elle. Va-t-elle faire les bons choix ? Nous allons nous poser la question plus d'une fois.

Nous allons également faire la connaissance du monde des harpies et j'ai beaucoup aimé les rencontres entre sirènes et harpies. Que ce soit l'une ou l'autre créature, ce n'est pas tous les jours qu'on les croise dans un roman et j'ai aimé cette originalité dont l'autrice fait preuve. L'univers est riche en descriptions mais on ne s'en lasse pas tant c'est agréable.

Autour de la fantasy, l'autrice a su aborder différents thèmes comme l'abandon, le rêve et j'en passe de façon très juste et elle a su intégrer ces sujets de façon tout à fait naturelle et avec beaucoup de talent.

Lien : https://geek-o-polis.com/202..

INCROYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAABLE !