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Critique de Janelle2
Dans un monde où la planète a éclaté en morceaux que l'on appelle désormais des arches et qui représentent autant d'univers différents où les habitants ont hérités de pouvoirs, nous suivons la jeune et effacée Ophélie. Elle doit quitter Anima qui représente un univers familial, pour suivre l'homme avec lequel les Doyennes la fiance contre son gré, pour rejoindre un monde glacé, le Pôle, ressemblant à la cours d'un monarque du XVIIe siècle avec ses intrigues et ses faux-semblants.
Contrairement à ce que pense Thorn, ce grand et maigre fiancé taciturne, Ophélie survivra-t-elle à l'hiver du Pôle ? Ce n'est pas tant la météo qui est à craindre, mais plutôt les ennemis de Thorn dont la personnalité et l'origine ne font qu'attirer les foudres, à la fois des clans ennemis et de sa propre famille. Ophélie découvrira que le meurtre est monnaie courante au Pôle. A qui peut-on vraiment se fier ? A ce fiancé si avare de paroles ? A la tante de celui-ci, Bérénilde, qui héberge Ophélie ? A sa propre tante et chaperon Roseline qui l'accompagne depuis Anima mais qu'elle connait peu ?
Thorn reste très mystérieux. Ophélie se révèle très différentes de ses attentes, mais on ignore au fond ce qu'il pense d'elle et quelles sont ses véritables intentions.
La belle Bérénilde semble très attachée à son neveu. Elle navigue dans la jungle de la cours avec aisance. Elle a tout à apprendre à Ophélie. Ses méthodes restent néanmoins plus que contestables et Ophélie fait les frais de son pouvoir, ses "griffes" qui lui permettent d'infliger des coups à distance sans en avoir l'air.
Roseline est une personne simple qui prend son rôle de protectrice de sa nièce à coeur, mais tous les réels enjeux lui échappent. Elle est un réconfort pour Ophélie mais dans les faits c'est plus Ophélie qui vieille sur elle.
Ophélie n'a rien des héroïnes belles, fortes et rebelles. Elle est maladroite, s'attire toujours des ennuis. Elle observe, écoute, elle se plie aux exigences qu'on lui impose. Mais n'allez pas croire qu'elle manque de caractère et d'intelligence. Elle va au contraire faire preuve de beaucoup de force en supportant les contraintes et les sévices et en essayant de rester fidèle à elle-même. Sa compréhension des choses va au-delà des apparences et sa finesse vont en perturber plus d'un.
Le monde décrit pas l'auteur oscille entre un fantastique loufoque avec ses roses des vents qui représentent des espaces où les portes s'ouvrent sur différents lieux au mépris des distances, et une réalité sordide comme les chambres des valets sales et humides. Il balance entre du Disney (l'écharpe d'Ophélie me faisant penser au tapis volant d'Aladdin), du Tolkien (avec les grandes bêtes, des chiens grands comme des chevaux), du Steampunk (avec la technologie mécanique, les dirigeables), et plein d'autres influences improbables mais tout en ayant sa propre cohérence.
J'adore ces livres inqualifiables car le mélange des genres fait éclater les codes.
Quand en plus on y ajoute une psychologie de personnages atypiques, j'en redemande bien sûr.
Contrairement à ce que pense Thorn, ce grand et maigre fiancé taciturne, Ophélie survivra-t-elle à l'hiver du Pôle ? Ce n'est pas tant la météo qui est à craindre, mais plutôt les ennemis de Thorn dont la personnalité et l'origine ne font qu'attirer les foudres, à la fois des clans ennemis et de sa propre famille. Ophélie découvrira que le meurtre est monnaie courante au Pôle. A qui peut-on vraiment se fier ? A ce fiancé si avare de paroles ? A la tante de celui-ci, Bérénilde, qui héberge Ophélie ? A sa propre tante et chaperon Roseline qui l'accompagne depuis Anima mais qu'elle connait peu ?
Thorn reste très mystérieux. Ophélie se révèle très différentes de ses attentes, mais on ignore au fond ce qu'il pense d'elle et quelles sont ses véritables intentions.
La belle Bérénilde semble très attachée à son neveu. Elle navigue dans la jungle de la cours avec aisance. Elle a tout à apprendre à Ophélie. Ses méthodes restent néanmoins plus que contestables et Ophélie fait les frais de son pouvoir, ses "griffes" qui lui permettent d'infliger des coups à distance sans en avoir l'air.
Roseline est une personne simple qui prend son rôle de protectrice de sa nièce à coeur, mais tous les réels enjeux lui échappent. Elle est un réconfort pour Ophélie mais dans les faits c'est plus Ophélie qui vieille sur elle.
Ophélie n'a rien des héroïnes belles, fortes et rebelles. Elle est maladroite, s'attire toujours des ennuis. Elle observe, écoute, elle se plie aux exigences qu'on lui impose. Mais n'allez pas croire qu'elle manque de caractère et d'intelligence. Elle va au contraire faire preuve de beaucoup de force en supportant les contraintes et les sévices et en essayant de rester fidèle à elle-même. Sa compréhension des choses va au-delà des apparences et sa finesse vont en perturber plus d'un.
Le monde décrit pas l'auteur oscille entre un fantastique loufoque avec ses roses des vents qui représentent des espaces où les portes s'ouvrent sur différents lieux au mépris des distances, et une réalité sordide comme les chambres des valets sales et humides. Il balance entre du Disney (l'écharpe d'Ophélie me faisant penser au tapis volant d'Aladdin), du Tolkien (avec les grandes bêtes, des chiens grands comme des chevaux), du Steampunk (avec la technologie mécanique, les dirigeables), et plein d'autres influences improbables mais tout en ayant sa propre cohérence.
J'adore ces livres inqualifiables car le mélange des genres fait éclater les codes.
Quand en plus on y ajoute une psychologie de personnages atypiques, j'en redemande bien sûr.
