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Critique de Rhapsodie
Un chef d'oeuvre !!
Le tome 4 est digne d'une oeuvre complète et aborde de nombreux éléments : un lot immense d'aventures, de nouvelles intrigues, de nombreux questionnements dont certains peuvent être vus comme des parallèles avec notre histoire, des questionnements personnels plus intimes...
Un tome tellement dense qu'il aurait presque fallu deux tomes pour mieux aborder chaque point et alléger un peu la lecture, car il faut s'accrocher pour saisir le sens de tous ces nouveaux concepts, ces intrigues, ces rebondissements à chaque chapitre, on n'a pas le temps de souffler, c'est une vraie course contre la montre !
La grandeur du personnage d'Ophélie depuis le tome 1 n'est plus à revoir... Elle a conquis tous les lecteurs pour sa personnalité, son incongruité, son courage et sa grandeur d'âme. Nous suivons ses pensées, ses émotions, ses remises en question, sa douleur, chacun de ses ressentis à chaque nouvelle aventure. Nous parcourons aussi les pensées de Thorn, plus présentes dans ce tome : on finit par voir le récit à travers ses yeux et non plus ceux d'Ophélie. On a le sentiment d'avancer encore plus dans notre connaissance intime des personnages.
On peut faire le parallèle entre les problèmes politiques de l'univers du livre et ceux de notre monde tels que le mensonge, la dictature, la manipulation, la dissociation entre la vision de l'humain et de l'objet, la quête du pouvoir et de l'absolu : pensons aux Généalogistes, à l'observatoire des Déviations, à la Corne d'Abondance...
La fin est inattendue : Ophélie et Thorn finissent par se retrouver dans une sorte d'Au-delà, "l'Envers", un monde parallèle un peu fantomatique et macabre.
La question des « échos » aussi est au centre même du récit, la principale intrigue : un prolongement de soi, un « autre » soi, un étranger qui a le pouvoir de changer le monde, un potentiel danger monstrueux... Qui sommes-nous : un ou plusieurs ? Quelle est notre importance, notre pouvoir dans le monde ?
Seule bémol : la toute fin, dernier chapitre : je ne suis pas sûre d'avoir saisi le sens : que devient Thorn ? Vont-ils se retrouver et vivre ensemble finalement ? L'auteur nous laisse vraiment sur notre fin en ne détaillant pas davantage.
J'aime quand les romans me font voyager, réfléchir, dépassent mon imagination... Autant d'aventures, d'intrigues, d'émotions dans un seul tome, c'est en cela que ce roman est à la fois un coup de coeur et un chef d'oeuvre.
Et le détail qui tue : l'écharpe ! L'auteur, en plus de toute la prouesse citée au-dessus, nous raconte l'histoire en plus avec humour et sarcasme, un vrai régal.
Christelle Dabos : une écrivain pleine de mérite à qui je souhaite, égoïstement bien sûr, de continuer l'écriture tant ces romans sont un régal. Je ne me fais pas à l'idée de quitter Ophélie, Thorn,... et l'écharpe !!!
Le tome 4 est digne d'une oeuvre complète et aborde de nombreux éléments : un lot immense d'aventures, de nouvelles intrigues, de nombreux questionnements dont certains peuvent être vus comme des parallèles avec notre histoire, des questionnements personnels plus intimes...
Un tome tellement dense qu'il aurait presque fallu deux tomes pour mieux aborder chaque point et alléger un peu la lecture, car il faut s'accrocher pour saisir le sens de tous ces nouveaux concepts, ces intrigues, ces rebondissements à chaque chapitre, on n'a pas le temps de souffler, c'est une vraie course contre la montre !
La grandeur du personnage d'Ophélie depuis le tome 1 n'est plus à revoir... Elle a conquis tous les lecteurs pour sa personnalité, son incongruité, son courage et sa grandeur d'âme. Nous suivons ses pensées, ses émotions, ses remises en question, sa douleur, chacun de ses ressentis à chaque nouvelle aventure. Nous parcourons aussi les pensées de Thorn, plus présentes dans ce tome : on finit par voir le récit à travers ses yeux et non plus ceux d'Ophélie. On a le sentiment d'avancer encore plus dans notre connaissance intime des personnages.
On peut faire le parallèle entre les problèmes politiques de l'univers du livre et ceux de notre monde tels que le mensonge, la dictature, la manipulation, la dissociation entre la vision de l'humain et de l'objet, la quête du pouvoir et de l'absolu : pensons aux Généalogistes, à l'observatoire des Déviations, à la Corne d'Abondance...
La fin est inattendue : Ophélie et Thorn finissent par se retrouver dans une sorte d'Au-delà, "l'Envers", un monde parallèle un peu fantomatique et macabre.
La question des « échos » aussi est au centre même du récit, la principale intrigue : un prolongement de soi, un « autre » soi, un étranger qui a le pouvoir de changer le monde, un potentiel danger monstrueux... Qui sommes-nous : un ou plusieurs ? Quelle est notre importance, notre pouvoir dans le monde ?
Seule bémol : la toute fin, dernier chapitre : je ne suis pas sûre d'avoir saisi le sens : que devient Thorn ? Vont-ils se retrouver et vivre ensemble finalement ? L'auteur nous laisse vraiment sur notre fin en ne détaillant pas davantage.
J'aime quand les romans me font voyager, réfléchir, dépassent mon imagination... Autant d'aventures, d'intrigues, d'émotions dans un seul tome, c'est en cela que ce roman est à la fois un coup de coeur et un chef d'oeuvre.
Et le détail qui tue : l'écharpe ! L'auteur, en plus de toute la prouesse citée au-dessus, nous raconte l'histoire en plus avec humour et sarcasme, un vrai régal.
Christelle Dabos : une écrivain pleine de mérite à qui je souhaite, égoïstement bien sûr, de continuer l'écriture tant ces romans sont un régal. Je ne me fais pas à l'idée de quitter Ophélie, Thorn,... et l'écharpe !!!
