Je remercie Masse Critique et les Éditions Larousse pour l'envoi de cet ouvrage .
Le thème évoqué était prometteur mais le plaisir de lecture n'a pas été à la hauteur de mes attentes ...
Axel de Sainte Croix, lieutenant des Dragons de Paris est sommé de retrouver son ancien capitaine Villiers, soupçonné de trahison par le redoutable le Bon , exécuteur sans pitié des ordres de
Robespierre , nous sommes en 1794 et la Terreur ne fait aucun cadeau et raccourcit les têtes.
Raconté à la première personne par le fougueux Axel, le récit se veut trépidant, certes, les péripéties se succèdent mais en accumulant les invraisemblances tant les coïncidences semblent grossières .
Les descriptions se complaisent à évoquer des ruelles coupe-gorge , des auberges sordides et des gens du peuple répugnants .
Le parti pris d'employer le langage de l'époque étonne au début puis agace rapidement rendant les phrases souvent lourdes , le pire étant le parler populaire pénible à lire .
L'intrigue , quant à elle , s'égare bien souvent et finalement est expédiée en une page comme un couperet et ce
30 rue de Saintonge laisse un gout de " tout ça pour ça " .
Et que dire de la préface , rédigée par le mari de l'autrice , drôle de façon de s'encenser en famille ...
Dommage !