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Des crimes que rien ne semble relier, des crimes horribles et suffisamment étranges pour éveiller l'intérêt, une équipe de policiers suédois qui enquête et va, bien sûr, trouver le point commun entre les différentes affaires. Bref nous sommes en terrain connu, le jeu étant de voir comment on passe d'un mac bouffé par des gloutons à un vieux juif pendu dans un cimetière, en croisant d'anciens nazis à travers l'Europe, le jeu pourrait être excitant si ça tenait la route, là plus le mystère se désépaissit, plus on en voit l'épaisseur des ficelles qui font tenir ensemble les différentes intrigues, ainsi la multiplication des coïncidences (l'oncle nazi du héros par exemple), ainsi les péripéties rajoutées pour donner du relief à l'enquête (et augmenter le nombre de pages du livre ?) comme ce meurtre dans le métro qui n'a rien à voir avec rien et n'est là que pour perdre le lecteur.
L'embrouillamini de l'ensemble oblige l'auteur à faire le point souvent sur l'histoire pour maintenir la compréhension et l'attention du lecteur, ce qui nuit au rythme et nous empêche de nous sentir impliqués. L'auteur cite plusieurs fois James Ellroy mais il en est loin, James Ellroy peut aussi faire des intrigues complexes mais on est au plus près de ses personnages, on vibre avec eux, on s'en fout de ne pas toujours comprendre ce qu'il se passe parce qu'Ellroy projette sa propre folie et sa paranoïa dans son écriture, parce que la violence paraît réelle, vécue, Arne Dahl a une écriture agréable mais reste à distance, trouve des astuces pour écrire une scène, par exemple le chapitre où on passe d'un personnage à l'autre en suivant plusieurs communications au portable est fluide mais on voit l'idée, on voit la recette comme dans cette façon d'essayer d'ajouter un backround à chaque membre de l'équipe des flics, de créer des interactions amoureuses entre eux, comme dans ce travail pour rendre les dialogues vivants, comme ces digressions pour faire souffler le lecteur et relancer ensuite le mouvement, tout semble artificiel et on ne plonge à aucun moment dans l'histoire comme on l'aimerait.
Un livre qui montre la standardisation du polar actuel, le truc passe-partout ni nul ni intéressant. Consommable.
Lien : http://dunoirdanslesveines.f..
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Quatrième volet de la série du groupe A … l'unité spéciale pour les crimes de catégorie internationale … « Misterioso », « Qui sème le sang », « Jusqu'au sommet de la montagne » ( ce dernier n'a pas rejoint mes étagères ) et donc « Europa blues ».

Les lieux,
Stockholm… une capitale en miniature,
Castiglione della Pescaia … un ancien port étrusque, avant que nous traversions l'Europe dans tous les sens.

Les personnages,
Jan-Olov Hultin, le chef, celui qui avait accepté son incontinence chronique comme un petit détail et dont la montre jouait avec le temps…
Gunnar Nyberg, l'ex PGPS (plus gros policier de Suède), celui qui avait accepté l'idée qu'il avait besoin d'une femme …
Et son équipier Viggo Norlander, qui aurait pu être selon ses propres termes « le père du grand père de sa fille », ils s'occupent de l'affaire de la bagarre dans un train de banlieue …
Kerstin Holm,
Et son équipière Sara Svenhagen qui s'occupent de la disparition de huit femmes soupçonnées de prostitution dans un hôtel minable …
Jorge Chavez
Et son coéquipier Paul Hjelm qui s'occupent des gloutons du zoo de Skansen qui ont dévoré un individu …
Arto Söderstedt, qui profite d'une longue escapade en Italie.

L'intrigue,
Des meurtres sanglants, reprenant un rituel macabre et proche de la torture,
Une équipe qui cherche à trouver les liens … il faut du temps, de la persévérance et un peu de chance pour remonter la piste.
Il faudra explorer l'histoire de l'Allemagne, de la Suède et de la Finlande pendant la seconde guerre mondiale pour découvrir ce que certains ont dissimulé sous un vernis de respectabilité.
Nous croiserons la route de personnes pas vraiment tous recommandables, Pertti Lindrot (1), Hans Eberhard Kurt von Salmuth (2), Armand Albert (Bert) Eriksson (3) entre autres.
Nous lèverons le voile sur l'histoire car
En 1922, les socio-démocrates allemands ont ordonné la stérilisation des handicapés mentaux en raison des « dégâts pour l'hygiène de la race causés par la reproduction des débiles mentaux», et qu'ils ont créé à Uppsala le premier Institut de biologie raciale au monde, qui devait par la suite servir de modèle …
Les combattants finlandais qui après la lutte contre l'invasion soviétique se sont tournés vers l'Allemagne et ont rejoint la SS, sont officiellement reconnus comme des vétérans par le gouvernement finlandais. Des monuments aux morts différents ont été érigés pour honorer la mémoire, d'un côté les victimes de la guerre d'hiver et de l'autre celles des victimes de la guerre de continuation.

Un livre qui démarre doucement, semble ronronner et qui au fil des pages s'accélère et nous précipite vers des révélations qui ne peuvent laisser indifférent.

(1)
Pertti Lindrot, le vainqueur de Suomussalmi, un des architectes de la fameuse tactique du motti, qui avait brisé l'Armée rouge en l'éloignant des routes, la dispersant dans la forêt en petits groupes qui furent l'un après l'autre encerclés et éliminés.

(2)
Hans Eberhard Kurt von Salmuth (1888-1962) est un général d'armée allemand de la seconde guerre mondiale. Il a commandé plusieurs armées différentes, sur le front de l'Est, mais aussi sur le front de l'ouest. Son dernier commandement fut celui de la XVe armée allemande en France, lors du débarquement des Alliés en Normandie.

(3)
Armand Albert (Bert) Eriksson (1931 - 2005) était un nationaliste flamand de premier plan. Il est devenu nazi dès son plus jeune âge et a rejoint la jeunesse hitlérienne avant la fin de la seconde guerre mondiale. Anticommuniste convaincu, il part en 1950 combattre dans la guerre de Corée comme parachutiste.
En 1968, il ouvre un café, « Lokaal Odal », à Anvers qui est devenu un centre de premier plan pour les néo-nazis après la guerre.
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Un homme imbibé de cocaïne se fait dévorer par des gloutons dans le zoo du Skansen à Stockholm; une fillette est blessée par balle tout près de l'endroit; des prostituées disparaissent et sur les rames d'un train, un téléphone portable sonne dans une main arrachée... C'est comme un excès de situations macabres pour démarrer un roman assez compliqué. L'auteur possède un humour bien à lui qui, je l'avoue, ne se laisse pas apprécier tout de suite. Mais si l'on persévère au-delà des cent premières pages, alors on apprécie la plume de Dhal à sa juste valeur. Des personnages attachants et qui conserve une fraicheur malgré le côté glauque de l'enquête. Un humour pince-sans-rire, parfois naïf, qui donne un résultat surprenant et nouveau. L'auteur travaille à l'Académie suédoise qui décerne le prix Nobel: Arne Dahl est son pseudonyme.

Nora Merola
Lien : http://divertissement.ca.msn..
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Quatrième roman de la série, titres précédents : "Misterioso", "Qui sème le sang", "Jusqu'au sommet de la montagne".
Une style très ironique, drôle, ce qui allège les sujets traités. L'intrigue est parfois un peu tiré par les cheveux. J'ai déjà lu Misterioso, il serait intéressant de voir es autres.
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Polar-thriller suédois

Après des premiers chapitres quelque peu déstabilisants : un individu dévoré par des gloutons, une fillette touchée au bras par une balle perdue, un inspecteur suédois sur un plage toscane qui tente de partager cinq pastèques en sept parts, huit demandeuses d'asile de l'Est qui disparaissent en pleine nuit…, tout se met alors en branle et s'enchaîne. On sympathise rapidement avec les policiers enquêteurs du groupe A (Unité spéciale pour crimes de catégorie internationale), et on suit avec de plus en plus d'intérêt les étapes de l'enquête. le suspens va croissant et l'intrigue vous accapare totalement. Polar original et très plaisant.


Lien : http://leoalu2.blogspot.com
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Extrêmement embrouillé. Presque confus. Dénonciation d'une Suède au passé pas si "beau" que cela.
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