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Critique de kuroineko


Tout le talent de Roald Dhal se retrouve dans ce roman délicieux.

Matilda, petit bout haut comme trois pommes, est un génie précoce. Elle apprend seule et très tôt à lire et se régale des grands classiques à la bibliothèque de sa commune. Et heureusement que le hasard place sur sa route des gens intelligents tels que la bibliothécaire, affable vieille dame ébahie des capacités de l'enfant mais qui n'en perd pas pour autant son rôle. Car niveau famille, la pauvre gosse n'est vraiment pas aidée. Entre un père escroc et imbécile et une mère péroxydée et abrutie par la télé et le loto, difficile de laisser une petite place à l'épanouissement de cette intelligence exceptionnelle.

Puis arrive le moment d'entrer à l'école. Comme pour la bibliothécaire, l'auteur place Matilda dans la classe de la gentille Jenny. L'institutrice découvre dès le premier jour l'avance phénoménale de Matilda et l'aide à se développer.

Mais la gamine se transforme également en redresseuse de torts à son entrée à l'école, choquée par la conduite inhumaine (et passablement dangereuse pour la vie d'autrui) de la directrice, Melle Legourdin (qu'ajouter de plus; tout est dit dans le nom).

Le récit est mené tambour battant par Roald Dahl. Placé sous le sceau de l'humour, son roman offre de belles caricatures. Les parents de Matilda sont particulièrement réussi dans leurs excès. L'auteur tire également à boulets rouges sur les dangers de la lobotomisation télévisuelle. Il pose en face le plaisir ressenti par son héroïne de se plonger dans les grandes oeuvres classiques de la littérature. Bel éloge pour le livre auquel je me sens très sensible.
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