Mandalas : Comment retrouver le divin en soi

La Genèse apparaît dans nombre de rosettes gothiques, tant par l'image que par le symbole. Les bâtisseurs du Moyen-Age ont employé le mandala et l'ont fait en connaissance de cause. Celui-ci en effet, traduit mieux que n'importe quel autre symbole la nature cyclique de la création ainsi que la relation entre la transcendance (le point central) et le monde des contraires (la périphérie de la rose) La rose de la cathédrale de Lausanne est, à cet égard, un très bon exemple.

Première partie
L'univers des mandalas
* Les mythes de la création

Le point et le cercle -Dieu et le monde- l'un et le multiple, le non-manifesté et le manifesté, le contenu et la forme, le métaphysique et le physique, sont autant de notions paires à signification similaire.

Avant-propos

Les foemes et les symboles que vous rencontrerez au long de votre voyage au monde des mandalas vous deviendront assez vite familiers. Ils sont universels ; ils sont communs à tous les êtres humains ; ils constituent à vrai dire le fondement même de la création. Ils sont à la fois Partie du Tout et le Tout. L'univers en soi est un mandala, formé d'innombrables mandalas.

Première partie
L'univers des mandalas
* Mandalas du monde

(...) dans la voie des mandalas, l'essentiel est moins la compréhension que le vécu personnel.

Ce livre devrait être regardé plutôt comme un jouet. Quiconque estimerait être trop vieux pour jouer, quiconque croirait que le temps des albums à colorier est passé depuis longtemps, devrait se demander s'il n'est pas également trop vieux pour la " Voie " et la " Vie ".

Préambule

L'objectif principal de ce livre n'est certes pas de donner de belles couleurs à des images, mais de s'employer à effectuer toutes choses avec un maximum de conscience en sorte de pouvoir découvrir le tout dans ses parties.

Avant-propos

Avec le point, nous atteignons une étape décisive : la fin de toute possibilité de comprendre le mandala. La seule chose que nous puissions comprendre est que l'essentiel n'est pas intelligible. LA compréhension n'est possible qu'avec l'existence d'opposés, d'espace et de temps. Quand disparaissent l'espace et le temps, la faculté de comprendre disparaît elle aussi. C'est ce qui se produit au centre du mandala. Hors du centre, les choses sont intelligibles ; du reste, ce qu'on y rencontre sont précisément des représentations du monde des opposés. A la périphérie des rosaces gothiques, on trouve souvent des représentations de la création, tandis qu'en leur centre figure un symbole de l'inexprimable , signifiant le Logos, Dieu le Père, Christ. Mais les symboles de l'unité changent suivant les cultures.

Première partie
L'univers des mandalas
* Le point primordial

Le point central est difficile à déterminer ; (...). Toute forme dérive du point, mais le point lui-même n'a pas de forme. Le point est sans dimension ; il appartient au royaume conceptuel et non à celui de la forme. Le point n'est pas perceptible, non plus que la lumière blanche. Ce qu'on désigne généralement par point est réellement de l'ordre conceptuel. (...) Gonflé d'espace, le point devient une sphère. Si l'on ajoute le temps à cette opération, on obtient la création, le monde la maya. Si on retranche l'espace et le temps (...), le monde de l'illusion se résorbe tout entier; il ne restera plus que le point, le point primordial.

Première partie
L'univers des mandalas
* Le point primordial

Tout mandala est en même temps un univers. (...) Il est unité et diversité. De l'Un naît le multiple. Derrière le multiple, on retrouve l'Un.
Notre univers, c'est-à-dire notre système solaire, est un mandala.

Première partie
L'univers des mandalas
* Mandalas du monde

C'est ce "coeur", le centre de l'homme, qui nous préoccupe ici. Nous voyagerons loin, très loin, à travers des civilisations et des époques différentes, mais notre objectif, lui, sera toujours le même : la quête du centre unique. Il est bon de nous aventurer un peu en des terres étrangères, à l'exemple du fils prodigue, car de même que tous les chemins nous ramèneront à l'endroit précis d'où nous sommes partis, ainsi tout voyage, tout exercice, tout vécu proposés nous ramèneront inlassablement au " Père ", à l'Un.

Préambule -3. Le symbole

Le symbole est totalisant car il englobe l'un et l'autre aspect du monde des contraires. Le symbole n'exclut pas, il inclut ; à l'inverse des mots et des chiffres, il ne pose pas de limites. Aussi ne peut-il satisfaire l'intellect puisque ce dernier tire sa substance de l'exclusion et de la distinction. Le symbole porte en soi le paradoxe, d'où l'on peut dire qu'il est plus vrai que n'importe quoi d'autre existant dans le monde des apparences, de la maya.

Préambule -3. Le symbole