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Critique de jcvetil


Livre lu dans le cadre d'un prix littéraire au sein d'une bibliothèque municipale faisant partie du jury.
Le dernier roman de Louis-Philippe DALEMBERT nous immerge dans un chalutier de migration en pleine mer méditerranéenne.
L'auteur nous conte la tragédie des migrants au travers de 3 femmes fuyants la guerre, la dictature ou la sécheresse Trois femmes aux vies différentes.
D'un côté, Chochana et Semhar. Elles ont tout perdu. leur Terre et leur espoir. Pour arriver sur chalutier en partance pour l'exil, elles ont errées pendants de longues semaines et ont été parquées dans des entrepôts de femmes. Elles ont dues payées pour avancées. Elles ont dû subir la loi des passeurs leurs infligeant sévices, tortures et travail forcés pour pouvoir subventionnées leur voyage pour l'Europe.
De l'autre côté, il y Dima, la bourgeoise qui a du quitter avec son mari et ses deux filles une vie aisée. Elle a pu gagner le port pour monter dans le fameux bateau à bord d'un bus spacieux doté d'une climatisation. Elle et ses proches n'ont pas eu trop de problème financier pour subventionné leur expatriation.
Toutes les trois, si différentes où presque tout séparent, même leur religion, vont connaître une traversée des plus macabres et inhumaines.
Même si l'histoire que raconte l'auteur est vrai, et donc sans réel surprises, cette traversée et ce que vivent tous ces migrants est inhumaine et intolérable. Comment peut-on laisser faire, au delà de fuir un pays pour quelques raisons que ce soit ? Ces sois-disants passeurs, sont l'origine de ces atrocités. Et de plus, ils profites de la situation pour ce faire payer.Mon ressenti est une vraie réflexion auquelle le débat dépasse le roman.
Merci Monsieur DALEMBERT de nous éclairer sur ce qui se passe presque sous nos yeux. A mon sens, votre roman doit servir comme livre d'histoire.
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