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Critique de Catherinedenanc


Le récit s'ouvre sur la mise à mort de l'espion Eli Cohen sur la place des Martyrs à Damas en Syrie le 17 mai 1965. Originaire d'Alexandrie, il est contraint de quitter son pays natal en 1957, quelques années après sa famille qui a émigré en Israël dès 1951, il se marie en 1959 et intègre peu après, les services secrets d'Israël. Nous suivons au fil des pages, sa formation auprès d'un coach « le derviche » qui sera son interlocuteur privilégié tout au long de son parcours au service d'Israël. Il est d'abord envoyé quelques mois à Buenos Aires en Argentine pour parfaire sa couverture de syrien exilé, commerçant aisé et patriote enflammé, qui a comme seule ambition de servir son pays, la Syrie. Pour ce faire il compte exporter des articles artisanaux dans le reste du monde en cheville avec un importateur basé à Zurich qui se chargera de les envoyer selon le marché dans le reste de l'Europe.
Eli Cohen est un homme posé, sympathique et qui sait inspirer la sympathie chez les personnes dont il fait la connaissance avec naturel et beaucoup de facilité. Il repère rapidement les hommes qui pourront lui apporter aide et renseignements précieux dans son entreprise de récolte d'informations utiles pour Israël. Rapidement, le Mossad se rend compte des qualités d'espion et des messages qu'Eli Cohen leur fait parvenir. Il permettra à l'armée et à la diplomatie israéliennes de prendre les bonnes décisions au bon moment dans les crises sporadiques à la frontière syrienne.
Tout ceci prendra fin prématurément, il sera démasqué et exécuté devant une foule silencieuse de badauds venue en nombre aux aurores, pour assister à sa mort.
Nous sommes devant un récit écrit à la gloire d'un héros dont la patrie est reconnaissante et à raison, mais qui aurait beaucoup gagné en intérêt et en lecteurs en étant rédigé par un romancier de la trempe de celui dont le titre s'inspire…
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