Relecture, en écho à la lecture du livre de
Maria Santos-Sainz «
Albert Camus, journaliste »
Quand
Jean Daniel , natif lui aussi d'Algérie, fait la connaissance de Camus, en 1953, il anime la revue Caliban, un instrument au service de la paix. Dix ans d'amitié suivront suivis de dissensions liées aux événements d'Algérie.
En 2006, cinquante- trois ans après, avec cet essai, il entend rendre un ardent hommage à celui dont il partage les valeurs, morales, la même posture intellectuelle. « Pour moi, mon air, c'était lui. Sans même l'avoir décidé, je me suis aussitôt approprié, une fois pour toutes, son éthique de comportement. L'air du temps me trouverait désormais toujours à l'état de vigilance, sinon de résistance. »
J'ai relu ce témoignage émouvant avec bonheur.
Commenter  J’apprécie         332