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Critique de bdelhausse


Arlequin est un personnage multiforme, aux mille visages, qui se fait engager comme "service secret privé". Dans ce premier tome, virevoltant et emmené à toute allure, il démarre comme un clone de Burt Reynolds (R.I.P.), fait moult cabrioles, séduit quelques belles, change de visage pour apparaître sous les traits d'un cadre supérieur bien inoffensif, etc. Il nous fait prendre des vessies pour des lanternes... oui, mais lui ne se brûle pas (merci à Pierre Dac).

Dany et Van Hamme nous livre une histoire d'espionnage commercialo-industriel très classique mais avec quelques touches de comique de situation (parfois un brin excessif) qui font passer le tout. On est dans une agréable série B de fin de soirée, qui se laisser regarder sans devoir trop réfléchir, tant les ficelles sont grosses et expliquées plusieurs fois.

Le trait de Dany manque de finesse, mais il passe quand même. Par contre, la mise en couleur de mon édition était particulièrement mauvaise. couleurs décalées, nuances inexistantes, etc. Ce n'était pas une franche réussite.

Cela dit, pendant toute la lecture, je n'ai pu me départir du sentiment d'assister à la genèse de Largo Winch. le personnage d'Arlequin créé par Van Hamme possède cette vista, cette aura, cette aisance, cette audace presque irréelle, cette morgue, cette harangue que l'on va retrouver chez Largo Winch. Mais Arlequin reste très en marge de la loi et des règles. Il agit comme "service secret privé", et la fin justifie les moyens. Je mettrai ma main à couper que nombre d'idées de van Hamme, pondues pour Arlequin, ont été recyclées chez Largo (ou XIII, mais j'en suis moins sûr).
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