C'est toujours avec plaisir que j'avance dans mon cycle
San Antonio. A raison de deux par mois, mon avancée suit son rythme de croisière et pour l'instant après une quarantaine d'enquête, le plaisir est toujours là.
Pour «
Berceuse pour Berurier », je me suis de nouveau amusé. C'est léger, ça se lit très vite et il y a toujours quelques punchlines et jeux de mots qui me font rire. Il faut prendre ça au second degrés mais il y a quand même derrière l'humour, une caricature de la société de l'époque qui fonctionne bien.
Dans son style,
Frédéric Dard maîtrise son sujet. Plus besoin de nous présenter les différents personnages, la mécanique est bien huilé et même pour ses portraits, la caricature est bien faite. J'y adhère en tout cas depuis la première enquête et ça continue là aussi de me plaire.
En revanche, même si je sais que ce n'est pas pour son intrigue principalement que je lis un
San Antonio, ici, je suis quand même resté sur ma faim. Cette histoire d'hypnose a eu du mal à me convaincre et j'ai même trouvé un poil décevant son final. Certes notre Commissaire est un peu perdu, on se demande comment
Frédéric Dard va conclure son récit mais dans l'ensemble, cette intrigue m'a moins passionné.
Du coup, heureusement qu'il y avait les jeux de mots habituels et le côté burlesque pour rendre ma lecture plaisante mais «
Berceuse pour Berurier » ne comptera pas parmi mes opus préférée. L'avantage encore une fois, c'est que ça se lit tellement vite et c'est tellement rythmé, qu'on a pas le temps de s'ennuyer.