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San Antonio tome 42 sur 175
EAN : 9782266250214
224 pages
Pocket (24/04/2014)
3.5/5   48 notes
Résumé :
Je file un coup de périscope hors de ma titre et j'avise une Aronde qui se pointe à ma hauteur. L'espace d'une seconde, je me dis qu'il s'agit peut-être d'un coup fourré organisé par des malfrats qui en voudraient à mes os préférés, mais je décide que des truands ne klaxonneraient pas pour se signaler à mon attention et que, d'outre part, ils ne rouleraient pas dans une Aronde. Alors je lève le pied...
Paru en 1960 n°SA80
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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San-Antonio assiste à un spectacle d'hypnose, et surprise, son collègue Bérurier est dans la salle et il va même servir de cobaye. Une intrigue policière assez bien ficelée, pour un San-Antonio, avec une bon niveau de suspense, et comme souvent dans cette série, quelques incohérences, mais je ne suis un grand fan de thriller, si je lis San-Antonio, c'est pour d'autres stimulants et subtances illicites : la gouaille, la langue pétaradante et les tergiversations et réflexions de café du commerce sur n'importe quel sujet, alors oui, c'est un bon San-Antonio, mais pas un sommet, le plaisir est là, on rit, on sourit, ça sonne au oreilles, mais ça reste presque trop sage.
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« Berceuse pour Bérurier », 41ème volume de la série, paru en 1960, si, comme c’est mon cas on la fait débuter avec « Laissez tomber la fille ».
Une histoire à dormir debout… Mais non, pas vraiment : San-Antonio, accompagné de sa donzelle du moment se rend à l’Alcazar, une salle de spectacle dirigée par un certain M. Poulatrix, où se produit le Petit Marcel, un hypnotiseur .
Quelle n’est pas la surprise du commissaire quand il voit dans les volontaires recrutés en salle la face mafflue de Bérurier, soi-même ; endormi de main de maître sur scène, puis peu après déclaré disparu par sa Berthe ; enfin retrouvé dans la loge de Zobdenib, alias le Petit Marcel, endormi à nouveau, mais sous le sofa…

Un petit San-Antonio des familles, où on sort – et c’est encore rare – des affaires de contre-espionnage post seconde guerre mondiale… Un petit San-Antonio, disais-je… oui, par l’intrigue un peu tirée par les cheveux (même pas grave) ; par Béru, ensuite, endormi une bonne partie du volume et qui, par conséquent, ne tient pas sa place habituelle (c’est plus grave) dans le décor ; enfin un petit rôle (comme souvent) - petit mais décisif - pour Pinaud…
Seuls les calembours sur les noms de personnages sont là ( Edwin Zobdenib, le commissaire Méteaud, le professeur Tessingler ) … Pour les autres ingrédients de la recette, kama-Sutra personnel du commissaire, digressions déjantées, énumérations loufoques, fantaisies diverses, vous repasserez…
Un San-Antonio un peu sec, comme rédigé à la va-vite.
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Décidément Frédéric Dard a du ressort ; cette fois l'histoire commence alors que S-A est au cabaret où un hypnotiseur propose devinez quoi : hypnotiser quelques volontaires de l'assistance. Rien de bien révolutionnaire me direz-vous, sauf qu'à sa grande surprise, notre bon commissaire voit son acolyte number one, Bérurier, monter sur scène. Déjà incrédule, S-A retrouve bientôt son compagnon endormi dans la loge vide du magicien...
Ajoutez à ça 2 ou 3 personnages, un joli magot et un Pinaud des grands jours pour une nouvelle chouette enquête de San Antonio.
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Dormez… je le veux…
Notre commissaire favori vit depuis plusieurs mois le parfait amour avec une dénommée Wenda.
Cette splendide créature insiste un soir pour aller voir un spectacle d'hypnotiseur, le maître du genre « le Petit Marcel ». Avec effarement, San-Antonio voit monter sur scène, parmi les candidats au sommeil, l'ineffable Bérurier !
Lequel se retrouve bien vite entre les bras de Morphée et en sous-vêtements plus que douteux, sur la scène.
Notre commissaire favori décide alors de lui passer un savon (tout en sachant très bien qu'il en faudrait plus d'un !)
Sauf qu'on lui annonce que Bérurier est parti vite fait !
S.A. croise Berthe Bérurier et son amant Albert le coiffeur qui leur annonce, que le mari de Berthe alors qu'il fêtait un anniversaire, a décampé suite à un coup de fil ! Et depuis il n'a pas reparu… Madame s'inquiète !
San-Antonio découvre alors le dit Bérurier endormi dans la loge du Petit Marcel, le problème c'est qu'il refuse absolument de se réveiller ! Par contre San-Antonio lui irait bien se coucher, mais pas question de laisser son fidèle adjoint dans cet état-là !
Alors il commence son enquête… en interrogeant l'entourage du Petit Marcel, son assistant Landowski, Solange Roland, sa secrétaire ; puis il intercepte l'hypnotiseur qui partait pour Londres mais qui lui révèle qu'il ne peut réveiller Bérurier car ce n'est pas lui qui l'a endormi…
En dehors des personnages récurrents des romans de San-Antonio, on croise un hypnotiseur égyptien et son personnel polonais, quelques belles filles et quelques agents de police ! Et des cadavres…
Un bon cru, très agréable et facile à lire.
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C'est toujours avec plaisir que j'avance dans mon cycle San Antonio. A raison de deux par mois, mon avancée suit son rythme de croisière et pour l'instant après une quarantaine d'enquête, le plaisir est toujours là.

Pour « Berceuse pour Berurier », je me suis de nouveau amusé. C'est léger, ça se lit très vite et il y a toujours quelques punchlines et jeux de mots qui me font rire. Il faut prendre ça au second degrés mais il y a quand même derrière l'humour, une caricature de la société de l'époque qui fonctionne bien.

Dans son style, Frédéric Dard maîtrise son sujet. Plus besoin de nous présenter les différents personnages, la mécanique est bien huilé et même pour ses portraits, la caricature est bien faite. J'y adhère en tout cas depuis la première enquête et ça continue là aussi de me plaire.

En revanche, même si je sais que ce n'est pas pour son intrigue principalement que je lis un San Antonio, ici, je suis quand même resté sur ma faim. Cette histoire d'hypnose a eu du mal à me convaincre et j'ai même trouvé un poil décevant son final. Certes notre Commissaire est un peu perdu, on se demande comment Frédéric Dard va conclure son récit mais dans l'ensemble, cette intrigue m'a moins passionné.

Du coup, heureusement qu'il y avait les jeux de mots habituels et le côté burlesque pour rendre ma lecture plaisante mais « Berceuse pour Berurier » ne comptera pas parmi mes opus préférée. L'avantage encore une fois, c'est que ça se lit tellement vite et c'est tellement rythmé, qu'on a pas le temps de s'ennuyer.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
… comme disait un éminent grammairien de mes amis (c’est lui qui a inventé la parenthèse hydraulique, le point virgule surbaissé et le tiret à crémaillère : lui aussi qui a fait dessiner par Loewy le L apostrophe aérodynamique, ligne italienne, et qui fait des recherches afin de rendre la parole au e muet).
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Fépaloff, lors de la révolution, eut sa rougeole, comme tout un chacun. Il fit partie du parti, mais en partit quelques années plus tard pour des raisons qui ne sauraient engager que sa responsabilité. Il vint alors en France, pour s'enrôler dans les rangs valeureux des G7 et c'est derrière le drapeau de son compteur qu'il poursuivit la lutte contre le sens giratoire, les piétons téméraires, les conducteurs d'autobus outrecuidants et, plus récemment, contre la vignette.
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Dans le hall, le noble vieillard attend sans se biler la suite des événements. Que ça soit en direct ou à la une du Parisien, pour lui c’est du kif. Et encore il préfère lire les faits d’hiver dans Le Parigot, because c’est plus commode et plus romancé.
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On va baffrer, parce que le type qui vous a raconté qu'on pouvait vivre d'amour et d'eau fraîche s'est payé votre hure, ou alors il avait un ulcère à l'estom'
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Ce sont les alinéas du métier, comme dit Béru.
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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