Le plaisir santantoniesque ne s'embarrasse pas de surprises superflues. le scénario est peu ou prou (de bateau ; ça, c'est juste parce que je suis encore dans l'ambiance et parce que quand l'occasion se présente de faire un mauvais jeu de mot, il faut s'en saisir illico, ptère) toujours le même : le bon commissaire
San-Antonio se retrouve par hasard sur un affaire bien tordue. Il interroge des concierges et des gnaces (voilà un mot que l'on ne rencontre désormais que chez
Frédéric Dard, comme Pantruche et Maison Poulaga) qu'il faut parfois légèrement dérouiller, histoire de les rendre plus loquaces. Soudain, il tombe sur une pépée (encore un mot made in San-A) peu farouche à qui il sort le grand jeu. Puis il revient à ses moutons, qui sont des loups de la pire espèce, leur allonge des bourre-pif (encore une santantonionnerie) qui se retournent contre lui, puis il se réveille presque mort et se ressuscite à grands coups d'alcool fort avant de déjouer en claquant des doigts un complot monstrueux. Bref, rien de bien folichon, juste le plaisir des mots, des personnages flasques dont on jouit de se moquer, un peu de gaudriole en rab et la joie de retrouver un vieux pote qui se la raconte.
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