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Critique de TmbM


Le monde est menacé ! Certains des grands dirigeants européens sont neutralisées par une mystérieuse épidémie qui les touche dans leur orgueil et leur virilité. Abattus, ceux-ci ne sont plus en état d'assumer leur responsabilités. Si le mal se répand, c'est l'humanité toute entière qui court à sa perte ! San-A et Béru, chargés d'élucider ce mystère, partent pour la Grande-Bretagne afin de rencontrer le patient zéro... Nos héros réalisent rapidement que cette maladie n'a rien de naturel et qu'une conspiration vise à neutraliser les personnes les plus influentes des hautes sphères, jusqu'au grand patron de la police française, Achille... Il leur faut enrayer le phénomène sans perdre de temps ! Et trouver un remède ! C'est là que Berthe Bérurier entre en scène...

L'auteur place le sujet dont il a fait son fonds de commerce au coeur d'une intrigue débridée. Il ne se refuse évidemment aucune excentricité pour exploiter ce filon. Ainsi, en envoyant ses protagonistes d'un pays à l'autre à la rencontre des malheureuses victimes d'une abomination qui laisse les drapeaux - et le reste - en berne, il introduit des personnages secondaires d'anthologie, dont la marquise de la Lune, une spécialiste de la sexualité. Les stances de cette dernière ponctuent un roman fleuve, chapitré de "A comme Amour" à "T comme Textuel", servi par une langue d'une grande inventivité - dans lequel San-Antonio se félicite d'avoir placé un mot encore jamais employé dans aucun de ses bouquins : pusillanime - et qui démontre, s'il y en avait encore besoin, la maîtrise d'une impressionnante palette de figures de style. Aux côtés de la marquise, de ceux bien entendu de notre duo habituel, très en forme, et entourée de personnages affublés d'incroyables calembours patronymiques, Berthe tient l'un de ses plus beaux rôles, l'un des plus inattendus ! Et ce n'est pas Achille qui dira le contraire !

La sexualité est un must des aventures du commissaire. Son intrigue à la fois totalement absurde et en même temps d'une cohérence désarmante permet à son auteur de laisser libre cours à sa fougue et à ses délires exaltés. le roman fourmille donc de ses inévitables digressions, en particulier concernant le thème qui lui tient tant à coeur et qui donne son titre au livre.

Touchez mon blog, Monseigneur...
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