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Critique de lecassin


« Ma langue au Chah », d'Iran, on l'aura compris… D'autant que d'entrée, on voyage en taxi dans les rues étouffantes de Téhéran. On file deux gugusses, à défaut de filer le parfait amour. Deux gugusses : d'abord, Georges Grinsky dit prof, un truand spécialisé es sciences qui vit tranquillement dans un pavillon de banlieue et qui ne sort que très peu de chez lui. Or le voilà en Iran accompagné de Jerry Mac King, un truand tout juste libéré des geôles hollandaises…
Il n'en faut pas plus pour le boss pour envoyer l'équipe de choc, je veux dire San A. et A.B.B , Béru pour les intimes, sur le terrain avec la mission de filocher le duo dans les rues de Téhéran.

Une intrigue à dormir debout, même pas grave,
Des calembours, un peu,
Des digressions et énumérations plus que baroques, un peu,
Des notes en bas de page et des prises à partie du lecteur, un peu,
Du Béru dans le texte, pas mal, mais sage,
Du sexe, beaucoup. Certes, il y faut du sexe dans la recette d'un bon San Antonio, mais le sexe dans un San Antonio, c'est comme le sel en cuisine, point trop n'en faut…
Ici, on a parfois comme une impression de remplissage avec des scènes de sexe que le politiquement correct actuel condamnerait au nom des bonnes manières…

« Ma langue au Chah » n'est pas un grand San Antonio, même pas un bon. Tout juste passable, avec une fin bâclée, comme ça arrive par moments ; et, on l'aura compris, il ne fait pas partie de mes favoris.

Au suivant ! « Ca mange pas de pain »…
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