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Critique de JML38


San-Antonio, ayant accepté l'invitation de Bérurier qui a deux places pour le match de football international France-Eczéma, sonne à la porte de son coéquipier avec peu de chances d'être entendu.
Comme souvent chez les Bérurier, une scène de ménage épique est en cours entre le Gros et sa tendre et douce, pour le plus grand plaisir des voisins qui ne ratent jamais une miette de ces spectacles auditifs gratuits et fort divertissants.

Après avoir patienté un moment pour ne pas interrompre trop tôt la distraction des auditeurs installés dans la cage d'escalier, le commissaire met un terme à l'algarade, n'ayant pas, selon l'expression consacrée, toute la journée. Une fois le calme revenu, il doit encore attendre que l'inspecteur retrouve les billets consciencieusement rangés dans la poubelle.
C'est affublé d'un valeureux Béru, vêtu d'un costume en alpaga taché de vin sur le devant et de blanquette de veau sur l'arrière, et chaussé de ses bottes de pêche, que Sana prend place dans un stade de Colombes comble pour assister à la rencontre footballistique.

Alors que la France est menée au score, l'arbitre intercepte une balle, et même deux balles qui, groupées au niveau de son coeur, provoquent l'arrêt de celui-ci, et du match par la même occasion.
San-Antonio ne peut que se charger de l'enquête concernant ce meurtre d'un ressortissant étranger, l'arbitre, Otto Graff, étant un Allemand venu de l'Est.
L'arme du crime rapidement localisée dans un immeuble périphérique, l'affaire se complique quelque peu avec la découverte d'un second cadavre dans les tribunes du stade.

Contrairement à certains opus sanantoniaisques, le récit est plutôt linéaire, relativement localisé géographiquement et restreint dans la durée.
Ce qui n'empêche pas San-Antonio de se retrouver en plein cirque, dans lequel son acolyte ayant trouvé chaussure de clown à son pied pour remplacer ses bottes huilées du début, dompte Brutus le lion de l'Atlas, minimisant toutefois l'exploit en expliquant que ce n'est pas un lion mité qui peut rivaliser avec sa Berthe.

Sans être un des meilleurs épisodes de la série, ne brillant pas par un très haut niveau humoristique et exceptionnellement chaste, ce roman de 1968 ravira surtout les inconditionnels de Frédéric Dard.
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