Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avant d'attaquer ma lecture de «
San Antonio renvoie la balle ». Sur l'édition que je possède, la quatrième de couverture n'indique rien et je n'avais que la couverture (que je trouve sympa) pour me faire une petite idée vague du type d'enquête que va avoir notre cher commissaire.
Le résultat est plutôt surprenant. Se lisant très vite (encore plus que d'habitude), j'ai eu l'impression que ce récit qui commence par
San Antonio et Béru allant au stade, n'allait pas me raconter grand-chose vu le rythme imposé. J'ai eu tort. Si les premières pages ne servent qu'à poser l'ambiance, pour le reste, l'action y est non-stop.
Nos héros n'ont pas le temps de souffler et on ne nous laisse pas le temps de faire des suppositions que l'enquête avance vers différentes pistes. Bon après ça reste très léger et très facile mais cette 41ème enquête m'a vraiment amusé et fait parti de celle que j'ai le plus apprécié à ce jour.
La recette
San Antonio ne bouge pas en tout cas. Elle a fait ses preuves et elle fonctionne toujours si on adhère au délire et que l'on ne prends pas l'ensemble au premier degré. Difficile de faire autrement de toute façon, il n'y a qu'à voir les noms des différents personnages qui jouent sur la caricature et accentue l'aspect burlesque de ce récit.
Pour ma part, c'est toujours un grand oui en tout cas. Ça m'amuse toujours autant de voir
Frédéric Dard jouer avec la langue de
Molière et c'est même devenu un exercice sympathique que de retrouver les différents clins d'oeils et autres références même si je sais que je suis certainement passé à côté de quelques uns notamment lié à son époque. «
San Antonio renvoie la balle » est un très bon opus de la série et comme à chaque fois, je suis curieux de découvrir sa prochaine enquête.
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