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Critique de JML38


Suite à l'affaire Arthur Rubinyol narrée dans « Vol au-dessus d'un lit de cocu », San-Antonio et Béru se retrouvent mutés à Ploumanac'h Vermoh, situé comme chacun sait – ou pas – dans les Côtes-d'Armor.
Bien décidés à transformer leur disgrâce en vacances, les deux ex-meilleurs flics de France sèment la pagaille – pour rester poli –, en se disant qu'après eux les autochtones sauront ce qu'est la délirade.
Avec l'apport de Pinaud, reconverti en représentant en sexeries qui se plaint de ne pas avoir obtenu le secteur prometteur de Pigalle, et de Berthe qui a pris un job de serveuse, l'équipe est au complet pour animer ce coin de France habituellement très calme.
Même Achille, qui a également subi les foudres de l'administration française, ne se trouve pas très loin de ses anciens collaborateurs.

Le corps d'un marin, le commandant katkarre, qui ne sortait plus beaucoup en mer mais qui a été retrouvé noyé dans le port avec de l'eau douce dans les poumons, rappelle à nos deux policiers qu'ils font tout de même encore partie de la maison poulaga. D'autant plus que l'affaire s'avère rapidement plus tordue qu'il n'y paraissait de prime abord, avec la réapparition de Pinuche cette fois en opérateur radio perdu sur une île, l'explosion du phare qui ne serait peut-être pas sans rapport avec la présence dans le bled de Tanguy Liauradéshomes, un truand réputé pour ses talents de manipulateur de dynamite, et même l'entrée en scène de Marie-Marie sortie de nulle part.

J'avais laissé Marie-Marie à une époque où, avec ses tresses et sa dent manquante sur le devant, la musaraigne espérait que son Santonio attende qu'elle en ait l'âge pour l'épouser. Les années ont passé et l'attrait du commissaire pour la jolie nièce des Béruriers n'est plus un secret. Celle de la belle pour son flic préféré n'ayant quant à elle pas faibli d'un iota, même s'il l'énerve copieusement lorsqu'il l'appelle « ma poule ».

Tous les éléments, et surtout les personnages, étaient rassemblés pour faire de ce roman un excellent cru. J'avoue humblement m'être un peu ennuyé durant cette lecture malgré quelques excellents passages, les habituelles digressions dardesques prenant facilement le pas sur l'intrigue et sur la délirade annoncée quelque peu avortée.
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