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Critique de soniaboulimiquedeslivres
Un thriller sombre et dur qui ne vous laissera pas indemne.
Second roman où nous retrouvons Stéphanie Derochelle, alias « La Louve », notre enquêtrice. Ce n'est pas grave si vous n'avez pas lu le premier, les deux enquêtes sont totalement indépendantes.
Stéphanie passe toujours la majorité de son temps libre à l'hôpital, au chevet de sa fille, Aurélie, plongée dans le coma suite à un accident de voiture. Stéphanie était au volant, on sent bien la culpabilité qui sort par tous les pores de sa peau.
Autre flic, autre drame : Elsa, travaillant aux stups, dont la fille, Diane, a été enlevée quasi sous ses yeux. Cette fillette aurait-elle pu se faire enlever par le réseau que tente de démanteler Stéphanie ? La découverte du corps d'une jeune fille sur une plage de Malte va accélérer l'affaire.
Je vous préviens de suite, va falloir bien s'accrocher, car Jean ne fait pas dans la dentelle. On s'immerge dans le monde de la pédopornographie, où les enfants ne sont que des marchandises, enlevés sans vergogne, puis échangés pour des nuits de sexe contre une belle somme d'argent. le Darknet et ses dérives les plus sales et les plus perverses.
Certains chapitres en italiques lèvent le voile sur ce qui est arrivé à Diane. Pendant que sa mère et La Louve ignorent si les fillettes enlevées sont encore en vie, le lecteur sait. L'espace de quelques pages, le lecteur entre dans la tête de Diane, qui se répète inlassablement qui elle est pour ne pas l'oublier. Des chapitres effroyables.
« J'ai peur…J'entends mon coeur cogner fort derrière mes côtes…Qu'est-ce que je vais devoir faire cette fois-ci ? Qu'est-ce qu'on va me faire, cette fois-ci ? Je m'appelle Diane Designe, j'ai onze ans…Je suis ici depuis sept-cent-soixante-six jours… »
Un roman choc qui bouscule, qui prend aux tripes. Avec sa plume nette, ciselée et précise, Jean dissèque l'horreur. Ses personnages sont plus vrais que nature. le couple chargé d'enlever les fillettes m'a férocement fait penser à Fourniret et à sa femme. J'en ai eu des frissons dans le dos. Jean décrit la chaine de A à Z. Chaque étape est parfaitement huilée, nous sommes en présence d'une organisation qui ne laisse rien au hasard. Y compris le volet « disparition des corps ». D'ailleurs, plus jamais je ne mangerai une langouste de ma vie. Ceux qui liront « Kids » comprendront…
Jean n'est pas avare de détails, et c'est ce qui rend le récit encore plus réaliste. le lecteur plonge dans l'innommable, et plus les chapitres avancent, plus il s'enfonce dans l'horreur. Je ne m'attendais pas à cela. Tout est maîtrisé, je ne voudrais pas dire documenté, mais si, il faut poser les mots. Et savoir que cela existe, dans le Darknet, ça donne envie de vomir.
« Kids » est un page turner, au rythme effréné. Je l'ai dévoré en deux jours, je ne pouvais pas le lâcher. Il m'a hantée, il fallait que je sache. J'ai mené l'enquête aux côtés de la Louve, lui exhortant de retrouver ces enfants. Stéphanie carbure aux Dunhill pour tenir le coup, moi je carburais aux chapitres !
La fin m'a scotchée. Elle a terminé de me crucifier. Je ne veux surtout rien spoiler, mais certaines questions effroyables me sont venues à l'esprit. Jean a levé le voile sur autre chose, tout aussi horrible.
Et une fois la dernière page refermée, il a fallu digérer tout cela ! La petite pointe d'humour de Jean dans ses remerciements à propos des éditeurs y a contribué. « Kids » mérite amplement sa place dans les rayons des librairies.
Si vous recherchez un thriller choc, une lecture qui vous retourne le cerveau, ne cherchez plus : « Kids » est pour vous.
« – Dans une semaine je la mettrai au taff, je manque de viande fraîche en ce moment. Et je te promets qu'elle sera docile comme un agneau ! Au fait, faudra voir à m'emmener un garçon, un de ces jours.
– C'est pas à moi qu'il faut le dire !
Dialogue surréaliste. Deux grossistes de l'horreur parlant de consommables. »
Je remercie Jean pour cette lecture.
#Kids #JeanDardi
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
Second roman où nous retrouvons Stéphanie Derochelle, alias « La Louve », notre enquêtrice. Ce n'est pas grave si vous n'avez pas lu le premier, les deux enquêtes sont totalement indépendantes.
Stéphanie passe toujours la majorité de son temps libre à l'hôpital, au chevet de sa fille, Aurélie, plongée dans le coma suite à un accident de voiture. Stéphanie était au volant, on sent bien la culpabilité qui sort par tous les pores de sa peau.
Autre flic, autre drame : Elsa, travaillant aux stups, dont la fille, Diane, a été enlevée quasi sous ses yeux. Cette fillette aurait-elle pu se faire enlever par le réseau que tente de démanteler Stéphanie ? La découverte du corps d'une jeune fille sur une plage de Malte va accélérer l'affaire.
Je vous préviens de suite, va falloir bien s'accrocher, car Jean ne fait pas dans la dentelle. On s'immerge dans le monde de la pédopornographie, où les enfants ne sont que des marchandises, enlevés sans vergogne, puis échangés pour des nuits de sexe contre une belle somme d'argent. le Darknet et ses dérives les plus sales et les plus perverses.
Certains chapitres en italiques lèvent le voile sur ce qui est arrivé à Diane. Pendant que sa mère et La Louve ignorent si les fillettes enlevées sont encore en vie, le lecteur sait. L'espace de quelques pages, le lecteur entre dans la tête de Diane, qui se répète inlassablement qui elle est pour ne pas l'oublier. Des chapitres effroyables.
« J'ai peur…J'entends mon coeur cogner fort derrière mes côtes…Qu'est-ce que je vais devoir faire cette fois-ci ? Qu'est-ce qu'on va me faire, cette fois-ci ? Je m'appelle Diane Designe, j'ai onze ans…Je suis ici depuis sept-cent-soixante-six jours… »
Un roman choc qui bouscule, qui prend aux tripes. Avec sa plume nette, ciselée et précise, Jean dissèque l'horreur. Ses personnages sont plus vrais que nature. le couple chargé d'enlever les fillettes m'a férocement fait penser à Fourniret et à sa femme. J'en ai eu des frissons dans le dos. Jean décrit la chaine de A à Z. Chaque étape est parfaitement huilée, nous sommes en présence d'une organisation qui ne laisse rien au hasard. Y compris le volet « disparition des corps ». D'ailleurs, plus jamais je ne mangerai une langouste de ma vie. Ceux qui liront « Kids » comprendront…
Jean n'est pas avare de détails, et c'est ce qui rend le récit encore plus réaliste. le lecteur plonge dans l'innommable, et plus les chapitres avancent, plus il s'enfonce dans l'horreur. Je ne m'attendais pas à cela. Tout est maîtrisé, je ne voudrais pas dire documenté, mais si, il faut poser les mots. Et savoir que cela existe, dans le Darknet, ça donne envie de vomir.
« Kids » est un page turner, au rythme effréné. Je l'ai dévoré en deux jours, je ne pouvais pas le lâcher. Il m'a hantée, il fallait que je sache. J'ai mené l'enquête aux côtés de la Louve, lui exhortant de retrouver ces enfants. Stéphanie carbure aux Dunhill pour tenir le coup, moi je carburais aux chapitres !
La fin m'a scotchée. Elle a terminé de me crucifier. Je ne veux surtout rien spoiler, mais certaines questions effroyables me sont venues à l'esprit. Jean a levé le voile sur autre chose, tout aussi horrible.
Et une fois la dernière page refermée, il a fallu digérer tout cela ! La petite pointe d'humour de Jean dans ses remerciements à propos des éditeurs y a contribué. « Kids » mérite amplement sa place dans les rayons des librairies.
Si vous recherchez un thriller choc, une lecture qui vous retourne le cerveau, ne cherchez plus : « Kids » est pour vous.
« – Dans une semaine je la mettrai au taff, je manque de viande fraîche en ce moment. Et je te promets qu'elle sera docile comme un agneau ! Au fait, faudra voir à m'emmener un garçon, un de ces jours.
– C'est pas à moi qu'il faut le dire !
Dialogue surréaliste. Deux grossistes de l'horreur parlant de consommables. »
Je remercie Jean pour cette lecture.
#Kids #JeanDardi
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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