Quand un auteur arrive à nous faire aimer ses personnages, il a gagné. On est touché par ce premier roman, où l'on ne fait pas que demeurer à l'extérieur d'une histoire que l'on jugerait uniquement selon les règles de l'écriture littéraire. Dario a fait mouche. On bouillonne avec son Fourrier, on est posé avec lui lorsqu'il est mode "introspection", ou lorsqu'il analyse sereinement une situation; on pleure lorsque ça fait vibrer une corde, là, dans la gorge, et puis... on rigole, franchement, dans les situations cocasses. Ceux qui repéreront les maladresses, ou inégalités de style se souviendront que
Proust lui-même ne s'est pas trouvé en un jour... Chapeau! On attend de nouvelles aventures!
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