Citations sur Le cycle de Taramanda, tome 2 : Le songe de Pandore (5)
Ainsi, elle était condamnée à l’avoir pour destin ; il était l’écueil adoré sur lequel son existence avait échoué.
L’espoir est comme le bonheur : c’est un conte que l’on fait aux petits enfants et qui n’existe que tant qu’il y a des gens pour y croire.
Il n’y a pas de petites douleurs ; il n’y a que des cœurs trop étroits pour les ressentir.
Pour une souveraine, comme je le suis et comme tu vas l’être bientôt, l’air de la révolte n’est jamais opportun – même dirigé contre une adversaire.
La connaissance, Artur, te permet d’analyser le mal au lieu de le subir. Expliquer la souffrance, c’est se placer au-dessus d’elle pour l’observer. C’est l’avoir déjà à moitié vaincue... La force brute est comme la pierre. La pensée est comme l’eau. L’eau s’infiltre dans la pierre, elle l’érode. Là où pierre se fendille, l’eau se faufile. Elle se transforme s’il le faut. Elle ne disparaît jamais. Et sa première forme l’attend toujours lorsque le cycle se répète...