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Critique de Bazart


En ce début 2019 , le comédien Gérard Darmon a publie le dictionnaire de [sa] vie aux éditions Kéro, une collection vraiment sympathique et un exercice dans laquelle s'est déjà exercé Gérard Gugnot, Patrice Leconte ou Dupont Moretti entre autres

Un dictionnaire dans lequel Monsieur Darmon tente de se décrire en 26 entrées à la demande du journaliste Laurence Monsénégo de façon pas du tout chronologique, forcément, c'est l'intérêt du concept.

Acteur transgénérationnel, Gérard Darmon évoque quelques films : le Grand Pardon, Les Princes, 37°2 le matin, Astérix et Obélix-Mission Cléopâtre, La Cité de la peur, le Coeur des hommes... Ses amitiés, son admiration pour Depardieu. Les petits et grands secrets qui entourent sa vie personnelle comme sa carrière.

À 70 ans, le comédien qui a joué dans « 37°2 le matin » ou « le coeur des hommes », revient sur les grandes rencontres de sa vie, sa carrière, ses souvenirs de cinéma et de théâtre mais aussi ses origines.

Personnellement, même si il n'a sans doute pas obtenu la carrière cinématographique qu'il méritait avec seulement deux trois grands rôles ( dont le génial commissaire Bialès dans la cité de la peur et la mythique danse du Carioca), j'ai toujours une affection particulière pour l'homme Darmon.

A la fois drôle, sensible, un peu détaché et terriblement charismatique ( notamment grâce à cette voix si singulière qui ferait tomber toutes les femmes, et peut-être même des hommes aussi, Gérard Darmon a toujours présenté une image de type bien que ce livre, écrit avec pudeur et sensibilité, ne fera que conforter.

Par petites pièces d'un puzzle qu'il reconstitue avec nous au gré des différentes entrées, , il raconte sa foi, sa culture, et stigmatise tout racisme ou antisémitisme montre qu'il est peu enclin aux compromis, et également assez fier de sa vie, et de sa progéniture, qu'il a eu sur plusieurs générations ( un enfant qu'il a eu à 20 ans, deux autres à la quarantaine et une bébé à près de 70 ans)..

Un peu décousu, un peu répétitif ( le problème récurrent de la collection) et également , pas assez axé cinéma, certes, mais une confession néanmoins sincère et touchante qui nous permet découvrir la part plus intime de cet acteur à la fois grande gueule (le côté pied noir, je connais ça aussi pas mal) et tout autant pudique et touchant.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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