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Critique de Ziliz


Le papa de Capucine ne sait pas lire. Il n'est pas analphabète mais illettré, comme environ 2,5 millions d'adultes ayant été scolarisés en France. L'école, il y est allé, il n'aimait pas, il est resté à la traîne. Il a trouvé un travail, il est paysagiste à son compte. Il a honte de son illettrisme et le cache, c'est sa femme qui s'occupe de toutes les paperasseries, il parvient à biaiser lorsqu'il faut lire et écrire : il prétend avoir oublié ses lunettes, être fatigué... La situation devient particulièrement inconfortable et douloureuse lorsque sa fille entre en CP, apprend à lire et le sollicite pour ses devoirs. Il ne veut pas qu'elle sache...

Entre BD et album illustré, cet ouvrage est à double entrée : d'un côté la version de Capucine, de l'autre celle de son père. Les deux parties, destinées aux enfants, sont très simples, le lecteur adulte n'apprend donc pas grand chose en lisant le point de vue du papa, on avait compris entre les lignes.
Ce livre sensibilise les jeunes lecteurs au problème de l'illettrisme, soulignant au passage l'utilité des apprentissages scolaires de base, tout en vantant les mérites de la lecture-plaisir. Un trois-en-un réussi.

• définition de l'ANLCI (Agence Nationale de Lutte Contre l'Illettrisme) : « On parle d'illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n'ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante. »
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