Citations sur Bon à rien (18)
Il n’arrête jamais, il recommence, reprend, ne lâche rien. Son conseil : ne jamais regarder en arrière mais avancer et passer à autre chose. « Un échec n’est jamais une mauvaise expérience, c’est juste une courbe d’apprentissage. » N’est-ce pas là le secret de la réussite ? Ne jamais perdre confiance en soi, tenter toutes les expériences sans jugement parce qu’il s’agit d’un jeu, ne pas considérer l’échec comme une fin, mais comme un épisode ?
C'est incroyable le nombre de livres cachés dans les rayonnages dont elle ne soupçonnait pas l'existence!
A croire qu'on est tellement obnubilé par soi-même qu'on ne remarque que ceux qui nous ressemblent. Les vieux ne voient-ils que les vieux?
On n'est intransigeant qu'avec ses propres enfants.
Elle avait juste envie qu’il explique à ses enfants qu’il ne faut jamais perdre confiance en soi, même si l’on échoue, puisqu’il s’agit d’une expérience de plus. Pour ne pas y penser, elle raconte à sa famille la manière stupéfiante dont il a appris à nager.
Elle avait juste envie qu’il explique à ses enfants qu’il ne faut jamais perdre confiance en soi, même si l’on échoue, puisqu’il s’agit d’une expérience de plus. Pour ne pas y penser, elle raconte à sa famille la manière stupéfiante dont il a appris à nager.
On ne s’habitue jamais au fait de devoir annoncer de mauvaises nouvelles aux patients. Il y a ceux qui ne veulent rien savoir, ceux qui posent des questions très précises, ceux qui restent sans voix, ceux qui pleurent, ceux qui contestent, mais quelles que soient les réactions, Charlotte ne peut s’empêcher d’être affectée.
Sa vie est un échec : enfant décevante, adolescente sans intérêt, elle est une mère incapable, une femme difficile, une ophtalmologiste nocive. Si elle est contrainte à ne plus travailler, qu’est-ce qu’elle va faire ? Elle ne sait rien faire. Elle aimerait disparaître, se fondre dans un néant qui l’engloutirait sans laisser de traces.
— C’est un artiste, ça ne compte pas.
Pour Sophie, les écrivains comme les peintres ou les musiciens ne travaillent pas, ils profitent d’un don qu’ils ont reçu à la naissance sans se donner de mal. Grégoire finit de disposer les assiettes un peu brusquement. Manifestement cette théorie, qu’il a dû entendre à maintes reprises, l’exaspère. S’il avait voulu entreprendre autre chose qu’une carrière d’astrophysicien et que sa mère l’en ait dissuadé, il ne réagirait pas autrement.
En littérature, ils sont légion : Balzac a été expulsé du collège à quatorze ans ; ses maîtres le trouvaient paresseux, peut-être était-il simplement timide. Toujours est-il qu’il a traîné une réputation d’élève médiocre jusqu’à la faculté. Et même là, quand il a écrit à vingt ans son premier roman, Cromwell, un académicien lui a conseillé de ne plus écrire. Flaubert était turbulent et mauvais élève ; Prévert parlait du « tableau noir du malheur » pour Le Cancre et, comme il ne se pliait pas aux règles scolaires, il a quitté l’école à quinze ans.