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Critique de Malivriotheque


Holmes et Watson sont à la recherche d'une nouvelle enquête à se mettre sous la dent lorsque Scotland Yard vient leur demander assistance sur un vol au British Museum. L'affaire se révèle bien plus complexe qu'escompté car un certain ouvrage capable de rendre la vie aux morts est en jeu, ce qui n'est pas pour déplaire au célèbre détective...

Une écriture honnête, mais une intrigue vite décousue. Sherlock Holmes n'apparaît pas forcément comme un personnage sympathique, lui qui sait tout sur tout et qui sourit souvent avec complaisance face aux "retards de compréhension" de son fidèle acolyte. C'en devient fatigant pour le lecteur, cette surenchère d'intelligence qui permet à l'auteur de ne pas forcément tout expliquer des tenants de l'enquête.
On ne peut pas spécialement dire non plus que l'intrigue génère à la lecture un regain d'intérêt. Ce livre fait tranquillement passer le temps mais n'envoie pas notre imagination dans des sphères étranges et stimulantes. J'ai eu la sensation de ne faire qu'effleurer le concept du Livre des Morts, totalement mystique et pourtant réduit à la simple recherche de ce document caché. L'histoire conclut ce mystère en le qualifiant de simple traquenard qui anéantit complètement la part obscure et profonde dudit trésor.
Enfin, si je remercie les éditions Fetjaine de m'avoir fait parvenir cet ouvrage, je ne les congratule en aucun cas sur le travail éditorial qui a été fait dessus. Car c'est un livre blindé de fautes d'orthographe, de français et même de traduction. Double faute puisque la Miss Confuron a fait quelques calques vraiment laids, mais que les éditeurs et/ou relecteurs (y en a-t-il eu ??) n'ont même pas corrigé derrière. Ainsi, toute cette petite équipe confond plusieurs fois "davantage" avec "d'avantage", oublie par deux fois l'accent circonflexe sur le participe passé de "devoir" (ce qui donne des magnifiques "aurait du" ou "avait du"), met du subjonctif derrière l'expression "après que" qui appelle de l'indicatif (faute commune dans le français oral mais non acceptée par l'Académie), traduit "the eleventh hour" par "la onzième heure" alors que cette expression signifie "au dernier moment" ou encore "lose consciousness" par "perdre conscience" quand le contexte demande un "perdre connaissance", devrait savoir qu'on a "affaire à quelqu'un" et pas "à faire à quelqu'un"... Bref, faut-il que je continue ???
Ah au fait, message aux éditions Fetjaine : je suis disponible si vous voulez embaucher des gens compétents qui méritent leur salaire...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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