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Critique de CarolineDBruihier
J'ai pu découvrir ce roman grâce à la dernière édition Masse critique de Babelio et les éditions du Seuil que je remercie pour cette découverte. Appréciant particulièrement les romans du courant "Nature writing", West m'a justement plu pour cette immersion en Pennsylvanie, et pour le grand périple en pleine nature que va entreprendre John Cyrus Bellman, dans l'espoir de découvrir des animaux gigantesques, dont des ossements auraient été découverts dans le Kentucky.
Le roman alterne alors une double narration : le voyage de Bellman et la vie de sa fille, Bess, laissée à la ferme, entre les mains d'une tante assez froide.
Curieusement, le rythme du récit est assez lent - pour moi, cela faisait écho à la traversée sinueuse et longue de Bellman, accompagné d'un jeune Indien, traversant tous les deux de longs hivers en pleine nature hostile.. Toutefois, vers le milieu du roman, une certaine tension s'installe, notamment en ce qui concerne le sort de Bess, ce qui apporte un peu plus de rythme au récit. le roman se teinte d'une certaine morale, presque une fable initiatrice sur l'homme et ses rêves, et l'écriture à la fois simple et évocatrice par sa poésie accompagne avec talent ce beau récit.
Le roman alterne alors une double narration : le voyage de Bellman et la vie de sa fille, Bess, laissée à la ferme, entre les mains d'une tante assez froide.
Curieusement, le rythme du récit est assez lent - pour moi, cela faisait écho à la traversée sinueuse et longue de Bellman, accompagné d'un jeune Indien, traversant tous les deux de longs hivers en pleine nature hostile.. Toutefois, vers le milieu du roman, une certaine tension s'installe, notamment en ce qui concerne le sort de Bess, ce qui apporte un peu plus de rythme au récit. le roman se teinte d'une certaine morale, presque une fable initiatrice sur l'homme et ses rêves, et l'écriture à la fois simple et évocatrice par sa poésie accompagne avec talent ce beau récit.
