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Critique de jamiK
Un projet sous forme de performance. Étienne Davodeau entreprend une longue randonnée de la Dordogne à la Lorraine dans le but de faire prendre conscience du problème de l'enfouissement des déchets nucléaires à Bure.
Le graphisme va nous faire voyager dans les paysages de la France rurale, le trait est en noir et blanc, proche de l'esquisse, l'auteur se et en scène dans ces décors presque désertiques, plats ou montagneux. Ce périple est parsemé de rencontres, proposant des moments de réflexions, avec divers spécialistes dans divers domaines. Étienne Davodeau marche à leurs côtés, et plusieurs thèmes sont évoqués, allant de la fabrication du papier à la sémiologie, mais avec comme point de mire, le problème écologique et éthique de l'enfouissement des déchets nucléaires.
Si toutes ses rencontres ont un attrait certain, j'avoue que l'articulation entre la randonnée et les diverses réflexions m'a paru artificielle. La bande dessinée s'efface face à la performance militante, et j'avoue m'être souvent ennuyé. La randonnée en elle-même est assez monotone, à cause du choix d'un graphisme en gris, elle met tous les paysages à un même niveau, les réflexions sur les ampoules au pied, sur l'endroit où planter sa tente viennent parasiter les discours militant, ou alors, c'est le contraire. de plus, l'aspect scientifique que le sujet aurait exigé n'est pas très approfondi, finalement, se sont les réflexions les plus éloignées du discours politique qui sont les plus intéressantes. L'argumentation ne m'a pas vraiment convaincu, trop de sujets sont évoqués, on se disperse, et au final, je me suis plutôt ennuyé.
La performance est louable, le projet aussi, mais le rendu en bande dessinée n'est pas aussi convaincant que dans “Rural” ou dans “Les mauvaises gens” où Étienne Davodeau semble plus impliqué, plus concerné. C'est une déception, pour une lecture d'un auteur que j'affectionne en général.
Le graphisme va nous faire voyager dans les paysages de la France rurale, le trait est en noir et blanc, proche de l'esquisse, l'auteur se et en scène dans ces décors presque désertiques, plats ou montagneux. Ce périple est parsemé de rencontres, proposant des moments de réflexions, avec divers spécialistes dans divers domaines. Étienne Davodeau marche à leurs côtés, et plusieurs thèmes sont évoqués, allant de la fabrication du papier à la sémiologie, mais avec comme point de mire, le problème écologique et éthique de l'enfouissement des déchets nucléaires.
Si toutes ses rencontres ont un attrait certain, j'avoue que l'articulation entre la randonnée et les diverses réflexions m'a paru artificielle. La bande dessinée s'efface face à la performance militante, et j'avoue m'être souvent ennuyé. La randonnée en elle-même est assez monotone, à cause du choix d'un graphisme en gris, elle met tous les paysages à un même niveau, les réflexions sur les ampoules au pied, sur l'endroit où planter sa tente viennent parasiter les discours militant, ou alors, c'est le contraire. de plus, l'aspect scientifique que le sujet aurait exigé n'est pas très approfondi, finalement, se sont les réflexions les plus éloignées du discours politique qui sont les plus intéressantes. L'argumentation ne m'a pas vraiment convaincu, trop de sujets sont évoqués, on se disperse, et au final, je me suis plutôt ennuyé.
La performance est louable, le projet aussi, mais le rendu en bande dessinée n'est pas aussi convaincant que dans “Rural” ou dans “Les mauvaises gens” où Étienne Davodeau semble plus impliqué, plus concerné. C'est une déception, pour une lecture d'un auteur que j'affectionne en général.
