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Critique de clemia
La sortie en 2016 de Kim Jiyoung, née en 1982 de Cho Nam-joo a suscité de vifs débats en Corée, tant le sujet abordé, à savoir l'injustice vécue par les femmes coréennes depuis toujours, divisait. D'autant que sa sortie s'inscrivait dans le mouvement #Metoo, qui a vu grandir le mouvement masculiniste en opposition aux féministes, accusées de mettre en danger l'équilibre de la société coréenne.
Cho Nam-joo a donc permis de lancer des discussions nécessaires sur les conditions de vie actuelles des femmes en Corée via la littérature, domaine historiquement dominé par les hommes. L'évolution du statut des femmes dans la littérature coréenne est justement le sujet qu'a choisi d'explorer le nouveau numéro de Keulmadang. Un certain nombre d'articles s'intéressent d'une part à la place de la femme coréenne en tant qu'écrivain mais aussi sujet littéraire. Plusieurs autrices prennent la parole à tour de rôle pour raconter des rencontres, parfois liées à des figures féminines fortes.
Des entretiens rappellent ensuite la pluralité des actrices de ce monde littéraire, qu'elles soient autrices ou traductrices. D'autre part, des entretiens rappellent quant à eux la diversité de ces actrices de la littérature coréenne.
Enfin, c'est la femme coréenne s'imposant dans d'autres formes artistiques qui est mise en avant dans une dernière partie.
Ce nouveau numéro de Keulmadang réussit avec brio à explorer l'étendue et la richesse de la production littéraire féminine coréenne, quels que soient les liens plus ou moins étroits qu'elles entretiennent avec ce pays.
Cho Nam-joo a donc permis de lancer des discussions nécessaires sur les conditions de vie actuelles des femmes en Corée via la littérature, domaine historiquement dominé par les hommes. L'évolution du statut des femmes dans la littérature coréenne est justement le sujet qu'a choisi d'explorer le nouveau numéro de Keulmadang. Un certain nombre d'articles s'intéressent d'une part à la place de la femme coréenne en tant qu'écrivain mais aussi sujet littéraire. Plusieurs autrices prennent la parole à tour de rôle pour raconter des rencontres, parfois liées à des figures féminines fortes.
Des entretiens rappellent ensuite la pluralité des actrices de ce monde littéraire, qu'elles soient autrices ou traductrices. D'autre part, des entretiens rappellent quant à eux la diversité de ces actrices de la littérature coréenne.
Enfin, c'est la femme coréenne s'imposant dans d'autres formes artistiques qui est mise en avant dans une dernière partie.
Ce nouveau numéro de Keulmadang réussit avec brio à explorer l'étendue et la richesse de la production littéraire féminine coréenne, quels que soient les liens plus ou moins étroits qu'elles entretiennent avec ce pays.
