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Critique de gouelan


Les poissons ne ferment pas les yeux ; c’est ce que va faire le petit garçon de l’histoire, pour ne pas perdre une miette de sensation. Le petit garçon de dix ans, en vacances sur une île au large de l’Italie, a tant de sensibilité qu’il vit dans son monde intérieur. Son corps d’enfant le gêne, il ne correspond pas à ce qu’il vit à l’intérieur. Il s’évade avec les mots qu’il rencontre dans ses lectures.

Sa rencontre avec une petite fille sur la plage va le faire grandir. Il ne connaissait pas encore le sens du mot amour et du mot justice. Les deux sont liés :

« Aujourd’hui je sais que sans l’élan de l’amour la volonté de justice fait défaut. »

C’est un roman émouvant car il laisse entrevoir la sensibilité de l’enfance, ses petites blessures, sa difficulté à appréhender les sentiments, à analyser ses impressions. Il les met de côté, pour plus tard, quand il aura passé le cap de l’enfance.

L’écriture est merveilleusement poétique et rend hommage à la douceur féminine :

« Elle, à cette heure –là, était la volonté en personne. C’est normal que ce soit un mot féminin, comme « eau » ou « justice », et que ‘sang » soit masculin… »
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