J'ai souvent eu envier de me plonger dans l'univers d'Erri de Luca. C'est chose faite avec
Montedidio, cette rue napolitaine qui monte au dessus de la ville.
on est dans les années soixante et notre héro a treize ans , travaille chez un cordonnier. Il vit dans un immeuble où le toit est le support de ses rêves et de de la découverte de son corps. Son père, docker, lui a ramené un boumerang, métaphore ici de l'envol, du rêve, de l'évasion.
J'ai eu l'impression de retrouver le Naples d'
Elena Ferrante, version sobre . Même thème , les artisans, la vie de l'immeuble, l'hégémonie naissante de l'Italien dans les bouches , la transition entre le monde d'avant et celui que l'on connaît.
C'est beau, riche , subtil , tout en finesse. Roman très intelligent, même si comme disait
Coluche , "on juge avec ce que l'on a". En tous les cas pour moi le curseur est assez haut.
Belle découverte qui ouvre la voie à la poursuite de l'exploration de l'oeuvre de
De Luca.
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