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Critique de Luniver
Régis Debray nous offre un petit tour d'horizon du sacré dans le monde avec ce livre richement illustré.
L'essai prend la peine d'offrir une définition du sacré, trop souvent confondu avec la religion : monde clairement délimité, fédérateur à l'intérieur du groupe, présence d'interdits absolus, etc. On peut donc le trouver un peu partout dans le monde laïque : dans les tribunaux (espaces clairement attribués à chaque partie, rituels, bâtiments imposants, …), en politique (symboles forts et personnalités importantes de la nation, …) ou dans la vie courante (respect des cimetières, quelle que soit sa propre confession).
Je n'ai toutefois pas été vraiment convaincu par le texte, qui m'a paru assez confus. Les propos de l'auteur sont teintés d'un léger sarcasme quel que soit le thème abordé, et je ne sais finalement pas trop ce qu'il pense du sacré actuel : aussi valable que l'ancien, fade succédané sans consistance, quelque chose dont on doit se débarrasser d'urgence ou au contraire qu'il serait temps de remettre à sa place pour sauver la société ? Je referme donc le livre avec l'impression d'avoir lu une série d'anecdotes intéressantes, sans être capable d'avoir une vision globale du sujet.
L'essai prend la peine d'offrir une définition du sacré, trop souvent confondu avec la religion : monde clairement délimité, fédérateur à l'intérieur du groupe, présence d'interdits absolus, etc. On peut donc le trouver un peu partout dans le monde laïque : dans les tribunaux (espaces clairement attribués à chaque partie, rituels, bâtiments imposants, …), en politique (symboles forts et personnalités importantes de la nation, …) ou dans la vie courante (respect des cimetières, quelle que soit sa propre confession).
Je n'ai toutefois pas été vraiment convaincu par le texte, qui m'a paru assez confus. Les propos de l'auteur sont teintés d'un léger sarcasme quel que soit le thème abordé, et je ne sais finalement pas trop ce qu'il pense du sacré actuel : aussi valable que l'ancien, fade succédané sans consistance, quelque chose dont on doit se débarrasser d'urgence ou au contraire qu'il serait temps de remettre à sa place pour sauver la société ? Je referme donc le livre avec l'impression d'avoir lu une série d'anecdotes intéressantes, sans être capable d'avoir une vision globale du sujet.
