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Critique de JML38
Alain Decortes avait annoncé la couleur lors de notre rencontre au salon du polar de Villefontaine dans l'Isère : le noir. J'avoue qu'il n'y a pas tromperie sur le contenu, c'est vraiment sombre, intense, et violent.
Pour ce troisième roman de cet auteur de la région Lyonnaise, on retrouve Laurent Gratiol et Roxane Troadec deux personnages de « Suriname connexion », son excellent opus précédent, sans que cela pose problème pour ceux qui ne l'auraient pas lu.
Le premier, radié de la police, s'est reconverti tout naturellement en tant qu'enquêteur privé, et recherche Solène à la demande de son père, Charles-Henri Dubreuil.
Tous les indices convergent vers la pègre locale nîmoise dirigée par le couple Ionescu, ressortissants Roumains qui contrôlent la prostitution et les trafics divers. le détective se pose cependant des questions sur son riche client, qu'il ne sent pas vraiment franc du collier, d'autant plus que des protagonistes de l'affaire sont brutalement effacés du paysage de façon un peu trop opportune, lui donnant l'impression d'être quelque peu manipulé. Il peut heureusement compter sur Roxane qui, en poste à Nîmes et lui ayant conservé confiance et amitié, lui apporte son aide dans la mesure du possible.
Quelque peu perturbé par deux femmes, Mona-Lisa et Candice, et sous l'influence de sentiments ambigus, le chemin vers la vérité se révèle tortueux pour l'ex-flic qui doit se méfier des apparences, dans une ambiance où les personnalités se dévoilent peu à peu, de façon parfois extrêmement violente.
C'est un vrai bon moment de lecture que nous propose encore une fois Alain Decortes. Dans un style incisif d'une grande efficacité, il maintient un suspense sans faille, sur un tempo très élevé, maîtrisant à la perfection tous les rouages du polar noir à multiples rebondissements.
Pour ce troisième roman de cet auteur de la région Lyonnaise, on retrouve Laurent Gratiol et Roxane Troadec deux personnages de « Suriname connexion », son excellent opus précédent, sans que cela pose problème pour ceux qui ne l'auraient pas lu.
Le premier, radié de la police, s'est reconverti tout naturellement en tant qu'enquêteur privé, et recherche Solène à la demande de son père, Charles-Henri Dubreuil.
Tous les indices convergent vers la pègre locale nîmoise dirigée par le couple Ionescu, ressortissants Roumains qui contrôlent la prostitution et les trafics divers. le détective se pose cependant des questions sur son riche client, qu'il ne sent pas vraiment franc du collier, d'autant plus que des protagonistes de l'affaire sont brutalement effacés du paysage de façon un peu trop opportune, lui donnant l'impression d'être quelque peu manipulé. Il peut heureusement compter sur Roxane qui, en poste à Nîmes et lui ayant conservé confiance et amitié, lui apporte son aide dans la mesure du possible.
Quelque peu perturbé par deux femmes, Mona-Lisa et Candice, et sous l'influence de sentiments ambigus, le chemin vers la vérité se révèle tortueux pour l'ex-flic qui doit se méfier des apparences, dans une ambiance où les personnalités se dévoilent peu à peu, de façon parfois extrêmement violente.
C'est un vrai bon moment de lecture que nous propose encore une fois Alain Decortes. Dans un style incisif d'une grande efficacité, il maintient un suspense sans faille, sur un tempo très élevé, maîtrisant à la perfection tous les rouages du polar noir à multiples rebondissements.
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